J'ai reçu ma caméra HD DVB-T Hides. C'est
impressionnant de simplicité:
-
Un câble F à connecter à la prise antenne du
téléviseur TNT
-
Un câble USB pour l'alimenter en 5V (ou un câble
avec mini jack avec du +5V).
Et ensuite il suffit de rechercher le signal sur
474 MHz / 8 MHz. (valeurs d'usine). Il faut bien-sûr que le
téléviseur soit capable de recevoir du DVB-T en MPEG4 soit en Haute
Definition soit en Standard Définition.
L'image est parfaite, le son est bon. Impressionnant de simplicité! La
caméra chauffe un peu.
Je n'ai pas le temps de tenter la configuration et de la mémoriser sur
la carte SD (non livrée, mais, d'après la doc, on peut changer la
fréquence de 50 MHz à 950 MHz, la bande passante de 2 à 8 MHz, le niveau
de sortie, etc. Il suffit d'éditer le fichier "dvbt_config" (avec le
Notepad par exemple) donné en exemple sur la doc, et de le mémoriser sur
la carte mémoire. Ensuite on peut permuter des cartes mémoire avec
différentes configuration, c'est vraiment très pratique et évite de
devoir traîner un PC avec soi en portable.

La mémoire (à droite) et son adaptateur (pas utile
dans notre cas)
Le bémol c'est que c'est du MPEG4, ce que tous les
téléviseurs ne reçoivent pas encore. Mais pour une centaine d'Euros, il
n'y a rien à dire, ils sont forts ces Chinois !...
Des information complémentaires sur la TV numérique
se trouvent dans ma série d'articles intitulée "
L'ATV digitale? Mais ce n'est pas si compliqué que ça ! ".
Le chapitre 9 décrit quelques émetteurs DVB-T. Cette série a débuté il y
a 10 ans, en mai 2003, suite à la démonstration du premier émetteur DATV
entièrement de construction-maison de
Jean-François F4DAY.
Je lui ai donné ce titre en souvenir des livres du sublime vulgarisateur
d'origine ukrainienne
Eugène Aisberg,
mon "père spirituel", qui ont accompagné mes premiers pas en radio: "La radio ? Mais c'est très simple! ".
Exemple de fichier de configuration (à
mettre sur la carte micro SD)
Frequency : [803000]
Bandwidth : [8000]
Constellation : [0] //0:QPSK, 1:16QAM, 2:64QAM
CodeRate : [0] //0:1/2, 1:2/3, 2:3/4, 3:5/6, 4:7/8
GuardInterval : [3] //0:1/32, 1:1/16, 2:1/8, 3:1/4
FFT : [2] //2:2K, 8:8K
Gain : [6]
SIPSI_Table_Duration : [0]
Resolution : [1] //1:1280x720, 2:720x576 3:720x480
PTSPCR_Interval : [10]
VQ : [High]//High, Middle, Low
FlickerHz : [50]//50 or 60Hz
|
La caméra
DC-101 est en MPEG-4
( H.264) que ce soit en
HD (Haute Definition) ou SD (Standard Definition).
Donc les téléviseurs ou les adaptateurs TNT qui n'ont pas le MPEG-4 ne
peuvent pas recevoir ses émissions.
Selon HIDES, cette cam DC-101 peut être reçue avec les Sticks USB
UT-100B et UT-100D en dessous de 7 Mhz de BW, car les TV du commerce
sont la plupart du temps paramétrés fixes, à savoir 8 Mhz pour les UHF
et 7 Mhz pour les VHF, bande III (varie selon les pays).
Les paramètres sont contenus dans un fichier texte appelé dvbt_config
(sans d'extension) qui doit être mis sur une carte
MicroSD, dans un
répertoire appelé \system. Ce fichier peut être édité au moyen du
logiciel Notepad de Microsoft. La caméra ne reconnaît qu'un seul
fichier par carte, toujours le même. Pour modifier les paramètres de
fonctionnement de la caméra, il suffit donc de modifier ce fichier, de
le mémoriser sur la carte, d'insérer la carte dans la caméra et de
mettre cette dernière sous tension. Le fichier sera reconnu et chargé
dans la mémoire interne de la caméra. Ensuite on pourra retirer la carte
mémoire, la caméra conservera ses derniers réglages.
Emmener un portable avec soi et éditer un fichier
texte sur une montagne avec le soleil dans les yeux et le vent qui a
tendance à faire tomber le notebook n'est pas des plus confortable. La
solution est alors de copier ce fichier sur plusieurs cartes et, sur
chacune d'entre elles, de modifier les paramètres désirés. On pourra
alors avoir une carte, par exemple, pour le trafic sur 430 MHz, une
autre pour celui sur 1200 MHz.et une troisième pour émettre sur un canal
TV, par exemple 474 MHz (réglage de base de la caméra). Il suffira alors
d'insérer la bonne carte dans le lecteur pour que la caméra soit
paramétrée telle que souhaité.
Voici le fichier d'Henry F4WBG pour émettre sur 437
MHz avec une bande passante de 2 MHz et en mode
SD 720 x 756 (définition standard SD, pas HD) et en basse qualité (2.2
Mps):
Frequency : [437000]
Bandwidth : [2000]
Constellation : [1]
// 0:QPSK, 1:16QAM, 2:64QAM
CodeRate : [1]
// 0:1/2, 1:2/3, 2:3/4, 3:5/6, 4:7/8
GuardInterval : [3]
// 0:1/32, 1:1/16, 2:1/8, 3:1/4
FFT : [2]
// 2:2K, 8:8K
Gain : [6]
SIPSI_Table_Duration : [0]
Resolution : [2]
// 1:1280x720, 2:720x576 3:720x480
PTSPCR_Interval : [10]
VQ : [Low]
// High, Middle, Low
FlickerHz : [50]
// 50 or 60Hz
|
Il a constaté quelques bugs qu'il a transmis à Hides.
Ceux-ci lui ont promis un fichier de correction du firmware de la
caméra:
-
La puissance maximum n'est pas de 0dBm mais de
-14dBm. Le réglage logiciel n'agit pas au-dessus de cette valeur.
-
Code rate: seul le 2/3 est accepté
-
Guard interval: seul le 1/4 est accepté
-
Le QAM 64 n'est pas accessible
-
La caméra passe automatiquement en mode stand-by
après quelques minutes.
Ce sont des maladies de jeunesse qui proviennent du
fait que les caméras qui nous été envoyées par Hides sont encore des
prototypes.
Nouvelle mise à jour docs:
-
Attention à ne pas modifier le format du fichier
sinon les commandes ne seront pas iterprêtées. Par exemple si on met
des espaces entre le nom et la valeur. "Gain : [6]" sera interprété
mais pas "Gain: [6]".
-
Ce qui suit "//" n'a pas d'importance, ce sont
des remarques
-
La puissance de sortie du TX prend les valeurs
suivantes:
Gain : [6] = 6 mW (le maximum)
Gain : [1] = 2 mW
Gain : [-5] = 0,5 mW
Gain : [-10] =150 µW
-
La socle de la mémoire est très fragile.
Attention à ne pas opérer de pression sur la carte mémoire en
l'enfonçant. Le socle peut se décoller du print et ensuite il est
impossible à ressouder.
Programmation pour la meilleure qualité
Frequency : [437000]
Bandwidth : [6000]
Constellation : [1] //0:QPSK, 1:16QAM, 2:64QAM
CodeRate : [2] //0:1/2, 1:2/3, 2:3/4, 3:5/6, 4:7/8
GuardInterval : [3] //0:1/32, 1:1/16, 2:1/8, 3:1/4
FFT : [2] //2:2K, 8:8K
Gain : [6]
SIPSI_Table_Duration : [0]
Resolution : [1] //1:1280x720, 2:720x576 3:720x480
PTSPCR_Interval : [10]
VQ : [High] //High, Middle, Low
FlickerHz : [50] //50 or 60Hz
CH_Name : [HB9AFO]
HW_BTN : [Yes] //YES: New or NO: Old
|
-
-
Mesures faites par Kurt HE9DYY (PDF)
Bien ventilé et capable de fonctionner durant une
durée illimitée, ce qui est important en ATV.
La caméra consomme environ environ 0.5 Ampère sous 5 Volts
Ma version sort 6 mW sur 437 MHz
Cette caméra a tout pour plaire car elle est bon-marché (125 USD), de
bonne qualité (HD), elle est utilisable pour les canaux terrestres TNT
mais aussi dans la bande amateur 430 MHz (+ 1200 pour la version 2), et
ceci avec une bande passante entre 2 et 8 MHz ce qui permet de couvrir
tous les cas de figure.
Un seul bémol: elle compresse à la norme H264
(MPEG4) ce qui impose un récepteur assez moderne capable de
décoder le H264 (MPEG4). Par contre la HD n'est pas obligatoire, on peut
programmer sa définition avec la carte SD.
Ma caméra est la première version de
celle-ci (photos ci-dessus).

Avec quelques caractéristiques supplémentaires:
-
A l'arrière, un commutateur permet de choisir 1
canal standard parmi 15 plus un canal programmable par la carte SD
-
La caméra est maintenant bi-bande pour les
radioamateurs, elle couvre:
- de 50 à 950 MHz avec une puissance max de 0dBm
- de 1200 à 1350 MHz avec une puissance max de -20 dBm
L'alimentation de la caméra se fait en 5 Volts
au moyen d'un câble USB Micro-B.
La consommation est de 5 V / 550mA
Pour gagner en autonomie, j'ai coupé le câble afin
d'alimenter la caméra à partir du 12 Volts par l'intermédiaire d'un
convertisseur switching DC-DC à faible perte. De cette façon, je peux
alimenter la caméra et l'amplificateur 430 MHz avec la même batterie 12V
afin de disposer d'une caméra HF portative DVB-T.
A noter que certain périphériques ne reconnaissent
pas l'alimentation USB si les datas sont au potentiel zéro. Il suffit
donc de câbler deux résistances de 33k entre le +5V et les lignes datas
pour que tout rendre dans l'ordre (de Jean-Yves F1DJO). Dans le cas de
la caméra Hides, ce n'est pas nécessaire.
Il existe un circuit-intégré, le LM35DT, en
TO-220, qui permet de mesurer la température au moyen d'un simple
multimètre. Il suffit de l'alimenter avec un tension continue de 4 à 30
Volts et de mesurer sa tension de sortie au moyen d'un simple
multimètre. L'équation est simple:
1 degré
centigrade = 10 milliVolts
Par exemple, 25 degrés représente une tension de 250
mV sur le multimètre.
On trouve cet IC, sous plusieurs formes, chez
Distrelec par exemple, pour quelques Francs la pièce.
La norme
DVB-T (T comme Terrestre) a été conçue pour transmettre des
images TV par ondes hertziennes, c'est-à-dire à l'aide d'émetteurs
placés sur des points hauts. La réception se fait a l'aide d'un
récepteurs relié à une antenne extérieure placée en général sur le
toit. Ce nouveau système numérique, la
Télévision Numérique Terrestre, TNT en abrégé,
remplace l'ancien réseau analogique des débuts de la télévision. Il
permet de transmettre des images en Résolution Standard,
SD en abrégé, et en Haute Résolution, HD. Par rapport à la
norme DVB-S (S
pour Satellite), la norme terrestre a l'avantage de tirer parti
des réflexions des ondes, alors qu'en DVB-S la moindre réflexion rend le
signal indécodable. A-priori ce mode est donc bien adapté à nos
émissions terrestres et j'aimerais en mesurer les avantages à l'aide
d'un petit émetteur portatif que je pourrais tenir à la main ou mettre
dans un véhicule. voici donc ce que j'ai construit et que je vais tester
ces prochains temps.
Le schéma-bloc de l'ensemble est des plus simples:
-
une
caméra Hides DC-101 v2 (125 $)
-
-
qui alimente une
antenne verticale
slim-jim (description de M0UKD) ou alternativement une quart
d'onde, en polarisation verticale (coût quasi zéro).
-
Le tout est alimenté à l'aide d'une batterie de
12V/7Ah (Distrelec
NP7-12 à Fr 30,35), qui permet de laisser l'émetteur en service
pendant au moins une demi-journée non-stop. La consommation totale est
d'un peu moins de 1 Ampère.
Au final, on obtient un
émetteur DVB-T complet pour
moins de 300 Francs, caméra comprise! Qui dit mieux ?
Le montage mécanique est conçu de façon à pouvoir
échanger tous les modules afin de travailler sur d'autres bandes et avec
d'autres matériels.
Comme on le voit sur la photo ci-dessous, la caméra
est fixée sur l'émetteur et peu basculer dans le sens vertical.
L'antenne est enfichée sur un petit bout de tube PVC d'électricien de
15mm de diamètre, ce qui permet de changer d'antenne facilement. Une
poignée de transport termine le tout. La batterie forme support très
stable pour l'ensemble puisqu'elle est assez lourde, c'est une batterie
au plomb, étanche donc sans entretien. Elle peut être sortie de son
logement pour la charger. Le 5 Volts qui alimente la caméra est obtenu à
partir d'un convertisseur-abaisseur DC-DC à switching (Traco) afin de
minimiser les pertes. Le tout ne chauffe pas trop ce qui permet de se
passer de ventilateur.
Cet engin, pas spécialement beau au demeurant mais
pratique, c'est ce que je cherchais à obtenir, sort environ
250 milliWatts de DVB-T sur 437 MHz, la fréquence où je
l'ai programmé, avec un largeur de bande de 6 MHz, ce qui est le maximum
utilisable sans déborder de notre bande 430-440MHz. Cette petite
puissance est étalée sur une spectre de 6MHz ce qui ne gênera à coup sûr
personne dans cette bande occupée essentiellement par du trafic
satellite.
Une particularité de ce ensemble d'émission est de
n'utiliser que du câble coaxial TV satellite 75 Ohm et des fiches F.
L'avantage en qu'on peut trouver ce matériel dans n'importe-quel magasin
de bricolage et qu'on peut assembler très facilement sans fer à souder.
Les fiches F ont la particularité d'utiliser l'âme du câble coaxial
comme pin centrale ce qui leur donne une excellente tenue à la haute
fréquence. Le câble, utilisé pour les installations de réception TV
satellite (950-2050MHz derrière un LNB) est à double blindage et a
peu de pertes comparé à notre habituel RG-58U ou RG213. Pour couronner
le tout, le prix est sans commune mesure avec du câble coaxial 50 Ohms
et fiches N ou SMA. Cela se "paie" cependant au prix d'un peu de perte à
la sortie du PA qui sort environ 350mW sous 50 Ohms et 250 sous 75 Ohms.
Mais c'est de peu d'importance à ce niveau de puissance.

Il ne me reste plus qu'à me promener dans le village
et plus loin afin de tester la portée et les conditions de réception de
cet ensemble de TV numérique très simple à mettre en oeuvre. Les
premiers essais faits à l'intérieur et autour de la maison sont
prometteurs: pas une seule perte de signal. J'ai équipé mon récepteur
TNT Strong 8105 d'un disque USB externe ce qui me permet d'enregistrer
mes essais, que je découvre lorsque je rentre au shack après m'être
baladé dans la nature.
A noter que la caméra Hides peut aussi fonctionner
dans la bande 1200 MHz, à puissance réduite cependant, et avec des
largeurs de bande allant de 2 MHz à 8 MHz, la porte ouverte à un tas
d'expérimentations futures. Dans la bande 430 MHz, le but est de
travailler avec un largeur de bande maximum de 2 MHz ce qui concentre la
puissance et occupe moins de place dans la bande. C'est possible mais il
n'y a pas beaucoup de récepteurs capables de recevoir 2 MHz
actuellement: le dongle
Hides (H264 uniquement) et récepteur
SR-Systems. (MPEG2 uniquement)
Afin d'avoir une idée de l'efficacité de quelques
antennes, j'en ai construit quatre, montées chacune sur le même mât de
PVC 15mm fixé sur le toit de la voiture par un socle magnétique de
récupération. Dans tous les cas j'ai utilisé du câble TV satellite 75
Ohms équipé de fiches F. J'ai parcouru à chaque fois le même circuit
dans le vieux village de Bussigny où les rues sont étroites entre les
maisons. L'émetteur se trouvait dans la voiture, la caméra fixée sur un
ancien pieds de caméra super 8 avec 2 ventouses contre le pare-brise et
un pied vertical. L'émetteur déposé sur le siège passager avant et
l'antenne sur le toit. A la réception, il y avait simplement un
récepteur TNT standard Strong 8105 relié à une antenne discone sur le
toit. Pas de préamplificateur. Les images reçues étaient enregistrée sur
un disque dur externe ce qui me permettait de contrôler la réception
après mon retour dans le shack.
La
première antenne, un quart d'onde vertical (ground
plane)
s'est avéré la moins performante. Mais les différences ne furent pas
énormes mais tout de même nettes. Seconde antenne une Slim-Jim montée à
l'intérieur d'un tube PVC d'électricien sans affinage de l'impédance ni
de la fréquence de résonance.
Troisième, la meilleure, également une Slim-Jim mais
montée cette fois à l'extérieur du tube PVC de 15 mm. J'ai optimalisé
l'impédance et la fréquence de résonance au moyen de mon
analyseur de spectre Rigol
et de son générateur tracking. Le croquis illustre bien la facilité de
construction désarmante de cette antenne. La Slim-Jim est une
antenne en J (appelée J-pole) dont on a prolongé le radiateur demi-onde
de façon à former une sorte de dipôle trombone replié.
La Fabrication est très simple:
-
Couper une tube PVC d'électricien de 15 mm de
diamètre en une longueur de 65 cm.
-
A partir du haut du tube, y percer 4 trous
traversants de 2mm pour y faire passer le fil de cuivre de 2 mm de
diamètre: à 20 mm, à 343 mm, à 349 mm et à 494 mm.
-
Ensuite couper le fil de cuivre à la longueur de
1 mètre.
-
Ensuite insérez ce fil dans les trous, commencer
par le trou C du bas, puis B et replier la partie "stub" de 165 mm
vers le haut en plaquant le fil au maximum contre le tube PVC.
Terminer en enfilant l'extrémité du fil dans le trou A, en repliant
l'extrémité à 90 degrés de façon à ce que le fil entre dans le trou
sur environ 2 mm.
-
Il reste ensuite la grande longueur de fil à
enfiler dans le trou D, puis E, pour terminer en enfilant
l'extrémité dans le trou F, de la même façon que pour le trou A.
-
Il reste ensuite à sécuriser le fil au moyen de 2
tours de scotch autour du tub PVC, sur les trous A et F.
-
Le
câble coaxial est à souder sur le stub du bas en le passant soit à
l'intérieur du tube PVC soit à l'extérieur. J'ai choisi cette
seconde option pour ma part car je désirais optimaliser l'adaptation
du câble à l'antenne. Cela se fait en faisant varier la hauteur de
la connexion sur le stub. A partir du bas, 35 mm correspond à une
impédance de 50 Ohms (pour du câble RG58-U par exemple) et 57 mm
pour 75 Ohms (pour du câble 75 Ohms TV satellite).
-
Attention, l'âme du câble coaxial va sur la
partie gauche du stub sur le croquis et la masse sur la partie
droite, le stub d'adaptation d'impédance de 165 mm.
Idéalement la partie inférieure du fil de cuivre, qui
passe dans les trous B et C, devrait être reliée à la masse, donc au mât
métallique qui supporte l'antenne. C'est mieux car l'antenne est ainsi
moins sensible aux effets de main, mais pas indispensable. Dans mon cas,
le mât est aussi du tube de PVC de 15 mm, donc isolé.
Le fait de compléter l'antenne en J par une sorte de
trombone (entre les points D, E et F) abaisse d'une dizaine de degrés le
lobe de rayonnement vertical de l'antenne ce qui augmente son gain à
l'horizontale par rapport à la J pole.
La courbe du Taux d'Ondes Stationnaires
a l'allure ci-contre. L'entier de la bande 430-440 MHz est en-dessous de
1:2. A noter qu'il est assez difficile de faire une mesure précise car
l'effet de main est important, mais c'est l'allure de la courbe qui
compte, pas sa valeur absolue sur l'analyseur.
J'ai encore testé une quatrième antenne, un dipôle
replié récupéré sur une antenne TV UHF. Son efficacité est légèrement
inférieure à celle de la Slim-Jim du croquis.
Durant les tests, il m'est arrivé une petite farce:
lors du test de la Slim-Jim optimalisée du croquis, je devais obtenir en
théorie de meilleurs résultats qu'avec la première Slim-Jim, qui n'était
optimalisée ni en fréquence ni en impédance. Et c'est le contraire qui
s'est produit, l'antenne avait une très faible efficacité et j'ai perdu
le signal très rapidement après être parti du QRA. Après investigation,
il s'est avéré que ce n'est pas l'antenne qui avait un problème mais
l'antenne de réception du QRA, dont le connecteur avait un faux contact!
Les puristes pourraient encore compléter l'antenne
avec un balun car l'antenne est symétrique et le câble coaxial
asymétrique ce qui fait que du courant HF pourrait se propager sur la
gaine du câble. Pour ce faire, il suffit de faire faire 5 spires sur un
diamètre de 5-10 cm au câble coaxial. Cela formera une self qui stoppera
le courant de gaine. Celle-ci devra se trouver près possible du point où
le câble attaque l'antenne.
La Slim-Jim, une antenne 430 MHz verticale facile
à construire et qui ne coûte quasiment rien !
Ndr: Evariste a développé du soft pour
transmettre du DVB-T à partir d'un microordinateur minuscule et
bon marché, le Rapsberry Pi. La description ci-après sera
mise à jour en fonction de ses développements. Cet article ne
sera donc pas figé mais évoluera au fil du temps.
Le Raspberry-Pi rev B: 54 Fr chez
Distrelec !
Coté hard, il faut un Raspberry revision B, la caméra
Raspberry (53
Fr chez Conrad) et une carte SD de 4GO minimum. Et bien-sûr un
modulateur. Les Hides, Digilite et DigiliteZL ont été testés et marchent
au poil. Coté soft, tout est dans l'image, donc il n'y a rien à faire si
ce n'est de lancer un script.
Le processus est le suivant: Caméra -> codage en
H264
(MPEG4) ->
FFMPEG (encapsuation TS) -> Modulateur
La dernière étape est différente en fonction du modulateur:
-
Hides: c'est un soft qui utilise l'API de Hides qui envoie le
signal
-
Digilite et
Digilite ZL: Envoi dans l'USB avec quelques paramètres à
transmettre en plus (SR, FEC)
Pour n'importe qui c'est super simple à mettre en oeuvre, pas besoin de
compétence en programmation ou de linux. Cerise sur le gâteau , on peut
même faire de la réception avec (en utilisant soit le Hides soit un
module USB Technisat par exemple pour le DVB-S). Et ca décode !
On peut ensuite imaginer plein de choses à faire: transcodage, relais,
envoi en même temps sur internet... Bref y'a de quoi bidouiller
facilement et pour pas cher.
Je voudrais bien aussi avoir en prêt un modulateur
DOJ, comme ca pratiquement l'ensemble du matos serait compatible.
La technique avance rapidement et on s'y perd un peu
avec les différentes normes de codage. En voici la synthèse.
La DVB-T (Terrestre)
est la norme de transmission TV au niveau terrestre. On l'appelle aussi
TV Numérique
Terrestre. C'est le réseau terrestre
qui a remplacé les anciens émetteurs en modulation de l'époque de la TV
analogique. Tous les téléviseurs modernes récentes sont équipés de
tuners DVB-T permettant le réception de la DVB-T en définition
standard (SD) avec codage MPEG2 et en haute définition (HD) avec codage
H264, et ceci avec une bande passante de 6, 7 ou 8 MHz (selon pays). Les
moins récents ne permettent pas la réception en haute définition.
On trouve également des récepteurs séparés DVB-T aux
mêmes caractéristiques, avec en plus, pour les plus perfectionnés, la
possibilité d'enregistrer les émissions sur une disque dur interne ou
externe. Là aussi, seuls les plus récents permettent la réception de la
haute définition . A part cela ils sont identiques aux téléviseurs
DVB-T.
Ces récepteurs et téléviseurs peuvent le plus souvent
recevoir directement notre bande 430 MHz sans convertisseur additionnel
moyennant la programmation du canal en mode fréquence. Dans le menu, on
introduit la fréquence du canal qu'on veut recevoir plutôt que le numéro
de canal. C'est tout ce qu'il y a à faire, le reste d'ajuste
automatiquement (PID, FEC, etc).
L'ennui cependant, c'est que ces équipements sont
à bande passante large, 6, 7 ou 8 MHz. Il nous est possible de
transmettre sur 437 MHz avec une bande passante de 6 MHz mais alors nous
allons occuper la bande de 434 à 440 MHz ce qui pourrait faire du QRM
aux autres utilisateurs de notre bande, notamment à ceux qui trafiquent
sur relais ou par satellite. Mais compte tenu de la rareté des amateurs
de TV numérique et du peu d'occupation de la bande 430 MHz, il nous est
quand-même possible de faire des essais en DVB-T 6 MHz dans cette bande,
mais il faudra être réceptif aux réclamations s'il en vient. Cela dépend
bien-sûr de la région. Dans la mienne, la Suisse romande, je n'ai encore
jamais enregistré de plainte pour QRM. Il faut dire qu'il est difficile
d'obtenir de la puissance en DVB-T car ce mode impose des PA très
linéaires en classe, qui chauffent et qui ont de mauvais rendements. Et
comme cette faible puissance est en plus répartie dans un spectre de 6
MHz, le QRM résultant sur une seule fréquence phonie sera très minime.
Mais il peut y en avoir, il faut être conscient de cela.
Pour la réception en bande large, ce genre de
récepteur suffit. Avec une bonne antenne et un préamplificateur à faible
souffle en tête de mât, on pourra faire de superbes QSO.
En émission, on pourra employer le système
Minimod de SR-Systems, qui permet de transmettre de 70 à 2200
MHz en DVB-T et S, en bande large et étroite (2 à 8 MHz). Par contre il
est en MPEG2 et ne permet pas la haute définition MPEG4 codée H264. De
nouveaux modules sont en préparation pour cela. Le seul inconvénient du
minimod est son prix élevé.
Moins cher est le modulateur Tecatel DIM2
Son seul inconvénient est de n'émettre qu'en bande
large (6,7 ou 8 MHz).
La troisième possibilité est d'utiliser un des
émetteurs de la marque taïwanaise Hides. On en trouve sous forme
de clé USB, dont une, la
UT-100B, fait l'émission et la réception en bande étroite
(2,3 et 4 MHz). Ce modèle est spécialement prévu pour un usage amateur
en bande étroite. La clé fait l'émission et la réception et coûte 230
Dollars.
Tous les modules Hides travaille en MPEG4/H264
et pas en MPEG2.
A noter que le MPEG4 est la nouvelle norme de DVB-T,
qui permet la haute définition et dont le codage prend moins de place
que le MPEG2. C'est la norme DVB-T du futur.
On trouve également un
émetteur de table
chez Ides, ainsi qu'un répéteur DVB-T qui a la même fonction qu'un
relais amateur qui retransmet un signal reçu sur une autre fréquence. Et
bien-sûr la caméra-émetteur DVB-T
décrite ci-dessus.
Pour la réception DVB-T en bande étroite, il n'existe
que les modules de réception SR-Systems, qui ne travaille qu'en MPEG2 ou
alors la clé Hides UT-100B qui, elle, ne fonctionne qu'en H264/MPEG4,
autant en émission qu'en réception.
Hides annonce un nouveau récepteur qui offrira toutes ces qualités:
réception DVB-T en MPG2 et en H264/MPEG4, et ceci en en bande large et
étroite. Si ses spécifications suivent, ce sera le récepteur DVB-T
idéal.
La dernière nouveauté est l'émission et la réception
DVB-T avec un microordinateur de poche
Raspberry Pi
décrit par Evariste F5OEO ci -dessus. Sa description détaillée suivra...
A noter que le système Digilite ou celui de F1DOJ
sont des émetteurs de TV numérique en DVB-S (S
pour satellite) et pas DVB-T. Dans les région montagneuses, le DVB-T,
prévu spécifiquement pour les transmissions terrestres, se
comporte bien mieux que le DVB-S car il tire parti des réflexions. Par
contre, le DVB-S ne le permet pas et se bloque en cas de multipath. Il
sera cependant plus efficace en pays plat où il n'y a pas risque de
signaux réfléchis et demandera un rapport signal/bruit inférieur pour
pouvoir décoder un flux TV.
Réception B5 du signal en haute définition transmis
par Pierre HB9IAM sur 437 MHz en DVB-T (H264) et 6 MHz de bande
passante. HB9IAM est en JN36BF à Genève et HB9AFO en JN36GN à Lausanne.
La distance est de 49 km, mais nous ne sommes pas à vue.
Emission (HB9AM): Modules
SR-Systems + PA d'une dizaine de Watts.
Réception (HB9AFO): Antenne yagi 15 éléments Wimo,
préamplificateur en tête de mât et récepteur Strong 8105.

Pierre HB9IAM dans son shack
Ces photos ont été prises durant le QSO, directement
sur l'écran du téléviseur
Le moirage n'était pas visible sur les images reçues (interférence
HD-photo?).
Spectre du signal reçu à Bussigny. Pas terrible et
pourtant ça marche et en HD!
Les 2 premiers MHz à gauche sont du QRM (télémesures QRO et autres).
Voilà un fichier .TS d'une séquence reçue.
Cela permettra à ceux qui veulent estimer la qualité du signal de
pouvoir le faire sur le fichier d'origine, qui n'a pas subi de
transformation:
La séquence n'est pas parfaite et comporte quelques
pixellisations, qui sont dues au fait que je brouille le signal TV reçu
sur 437 MHz lorsque je parle sur 144 MHz, et aussi à quelques
perturbations de propagation. Ce qui est normal puisque nous ne sommes
pas en vue directes, HB9IAM et moi-même.
Le récepteur Hides HV 110
Sitôt après avoir reçu mon récepteur Hides HV 110
(par express, port gratuit), j'ai effectué des premiers essais de
réception. Par rapport à un récepteur TNT usuel celui-ci a 4 avantages:
-
Il est capable de décoder les signaux à largeur
de bande étroite (2, 3 et 4MHz) en plus des usuelles 6,7 et 8
MHz
-
Il décodes aussi-bien le MPEG-2 que le
MPEG-4 (H264 à Haute Définition)
-
Il est très petit: 105 x 80 x 35 mm hors
tout
-
Il s'alimente en 5 Volts (350mA) à partir
d'une alimentation externe
A part cela, il peut recevoir de 170 à 950 MHz, comme
un récepteur courant TNT. En plus des canaux standards de chaque pays,
il a deux positions supplémentaires typiquement radioamateur: HAM bande
étroite (2, 3, 4MHz) et HAM bande large (6,7, 8 MHz). Les canaux y sont
pré-programmés avec ce que l'on trouve dans les bandes amateurs,
spécialement aux USA, ce qui ne correspond pas tout-à-fait à nos normes
européennes. Mais heureusement on peut effectuer une recherche sur une
seule fréquence, qu'on entre à la main, ce qui permet de syntoniser le
récepteur dans toute sa gamme sans tenir comptes des canaux
préprogrammés.
Le modèle que j'ai reçu fait encore partie de la
première version de cet engin et comporte quelques petits défauts qui
seront certainement corrigés dans les prochaines versions. Mais rien de
grave à part le fait qu'on ne peut pas encore enregistrer des images sur
un support externe, clé USB ou disque dur externe. Les fonctions sont
prévues dans les menus ce qui laisse penser que la fonction n'est pas
encore implémentée.
A part cela, quelques petites bricoles au niveau de
l'ergonomie, qu'il vaut mieux connaître afin de gagner du temps (que
j'ai moi-même perdu en interrogations et recherches).
Les photos ci-dessous donne une idée de ce qu'est ce
récepteur.

Circuit-imprimé vu de dessous
|

Circuit-imprimé vu de dessus
|

Le boîtier vu de l'arrière
|

Le boîtier démonté: 4 vis c'est tout
|
Premiers essais de réception
J'ai utilisé ma caméra Hides DC
101 pour cela. Elle transmet en H264. Et là j'ai eu quelques
surprises car cela ne fonctionnait pas au départ. J'étais sûr du
fonctionnement de la caméra puisque j'avais fait de nombreux essais en
local et avec F5DB. Mais j'avais fait ces essais avec une largeur de
bande de 6 MHz car personne n'avait de récepteur DVB-T capable de
recevoir du 2 MHz. Seul le récepteur Hides (et sa clé USB) est capable
de le faire pour le moment.
Après de nombreux essais qui m'ont amené tard dans la
nuit (ou tôt le matin, c'est selon...), je me suis rendu compte que le
non décodage de l'image provenait du fait que le débit vidéo que j'avait
programmé dans la caméra était supérieur au flux qu'elle pouvait
transmettre ce qui provoquait des "embouteillages" et au final blocage
de toute transmission. Je dis bien "transmission" car c'était au niveau
de la caméra elle-même (caméra et son TX DVB-T incorporé) qu'il y avait
blocage. C'est d'ailleurs indiqué en toutes lettres dans la doc de la
caméra: "le flux vidéo ne doit pas dépasser le débit DVB-T sortant". A
défaut de posséder un appareil de mesure qui décortique le flux .TS (Transport
Stream), tout l'art est donc de programmer chaque paramètre de
façon à rester en-deça du flux de sortie du TX, et à 2 MHz de bande
passante, ce n'est pas beaucoup.
J'y suis finalement arrivé, mais j'ai dû passer en
16QUAM pour avoir une image détaillée et fluide à 2 MHz de bande
passante. La constellation 16QUAM permet d'injecter un flux vidéo plus
rapide dans le TX puisque chaque symbole digital dispose de 16 bits au
lieu de 4 pour le QPSK. En contrepartie, un signal 16QUAM est moins
robuste qu'un signal QPSK et cela se voit sur les signaux faibles.
Donc en local j'ai pu obtenir ce que je voulais, il
restait à le faire avec une station distante. C'est avec Pierre HB9IAM
que j'ai fait les premiers essais puisqu'il dispose d'un émetteur
SR-Systems capable de transmettre en DVB-T haute définition H264 et en 2
MHz de bande passante. Nous sommes distants de 50 km mais sans être à
vue. Le DVB-T s'impose donc entre nous deux.
Au final, il a pu m'envoyer de la haute définition
avec 2 MHz de bande passante sur 437 MHz avec une superbe qualité
d'image à 1080 points et parfaitement fluide. Pour cela il a dû passer
en 16QUAM, le QPSK provoquait un effet de stroboscope sur les images
(saccadées). Par contre, je le recevais avec moins de 2 Watts en QPSK et
moins de 10 Watts en 16QUAM.

La mire reçue de HB9IAM
|

Pierre HB9IAM devant sa station
|
A noter que les 2 photos ci-dessus ont été prises sur
l'écran du téléviseur avec un appareil de photo, ce qui explique le
petit moirage constaté, qui est l'interférence qui se produit entre les
pixels physiques de l'écran et les pixels physiques du capteur de
l'appareil de photo. A l'oeil, ces défauts n'apparaissent pas.
Transmettre des images fluides et en HAUTE DEFINITION sur
437MHz, qui aurait pu penser cela il y a même une année ?
Et en plus avec des
puissances très faibles ?
Voilà la parfaite démonstration de l'efficacité du
DVB-T !
Les détails des paramétrages et de l'utilisation du
récepteur vont suivre sous peu.
Mais un détail qui a son importance tout d'abord: Le
commutateur bande étroite et bande large situé à l'arrière
de l'appareil doit être positionné AVANT de mettre le récepteur sous
tension. A défaut, la nouvelle position ne sera pas prise en compte
et les bandes passantes correspondantes (2,3, 4 ou 6,7 8) n'apparaîtront
pas dans le menu du "Scan manuel".
Faites très attention à ce que vous connectez à la
prise USB. J'ai voulu y insérer un hub USB afin de relier les deux
câbles USB qu'il me fallait (la prise USB du récepteur est d'un modèle
peu courant) et il a fait QRT le récepteur. Plus rien ne s'allumait !...
Heureusement c'est alimentation externe qui avait défunté... A noter que
cette dernière est un modèle avec une fiche USA, peu pratique dans nos
contrées. Sa perte n'est donc pas catastrophique, ce qui aurait été le
cas si c'est un élément interne au récepteur qui avait grillé.
Le mieux est de suivra la règle qui veut que vous
mettiez le récepteur hors tension avant d'y
connecter ou déconnecter quoi que ce soit. Cette précaution
est un élixir" de longue vie...
Le récepteur comporte plusieurs modes de sortie et
j'ai voulu tous les tester. Par défaut, le récepteur est en 576i50/PAL,
c'est ce qu'il faut pour attaquer un téléviseur en vidéo composite
(CVBS). Après avoir testé tous les modes, qui donnent une image dont la
géométrie varie ainsi que sa résolution, je suis arrivé à la 576P60/NTSC
et là tout s'est bloqué, plus d'image sur l'écran de mon téléviseur,
même pas celle du menu. La chose était déjà arrivée avec des formats peu
utilisés mais j'étais toujours parvenu à revenir en arrière car le menu
était toujours accessible. Là plus d'image et plus de menu, donc
problème! J'ai donc tenté le dépannage.
Et j'ai pu contrôler uns à uns les circuits du
récepteur avec l'aide du service après-vente de Hides qui est très
réactif. Quelquefois nos mails se suivaient à quelques minutes
d'intervalle! Finalement, j'ai pu recherger le firmware du récepteur.
Hides me l'a mis à jour à deux reprises afin d'en faciliter le
chargement.
Pour mettre à jour le firmware du récepteur, le
programme qui le fait fonctionner, il faut copier le fichier DTV.IMG
sur une carte mémoire SD, l'insérer dans le support prévu à cet effet
(il faut démonter le panneau avant pour y accéder), et mettre le
récepteur sous tension. Avec la nouvelle procédure, décrite dans la
nouvelle version du manuel d'installation ci-joint, l'affichage à LED
indique "88" pendant le chargement et s'éteint ensuite, ce qui indique
que tout se passe bien. Ceci fait, le processeur du récepteur renomme le
fichier DTV.IMG en DTV_TEMP.IMG. Il faut alors retirer la mémoire de son
support et ensuite mettre le récepteur hors tension (Si on ne le
fait pas, le récepteur refuse de booter par la suite). Il suffit ensuite
de rallumer le récepteur, qui se met alors normalement en route.
L'affichage affiche un "7" pendant quelques secondes et ensuite un "00".
Le récepteur est alors prêt pour la réception.
Dans mon cas, cette mise à jour a parfaitement
fonctionnée mais n'a pas résolu mon problème: toujours pas de vidéo, ni
sur la prise HDMI ni sur la CVBS (vidéo composite). C'est
quasi-impossible d'effectuer une mesure sur la prise HDMI car les
contacts sont trop proches les uns ds autres. Par contre, mon téléviseur
peut afficher la vitesse du flux HDMI entrant. Avant l'update, il
affichait "576P..." ce qui correspondait bien à ce que j'avais paramétré
(norme NTSC 576 P 30), après "576 i..." ce qui indiquait que la mise à
jour avait remis le récepteur dans son mode par défaut, pour le PAL.
A noter que le récepteur sort de la vidéo sur les
deux prises en même temps, HDMI et CVBS, mais que les prises sont
physiquement trop proches pour qu'on puisse les utiliser en même temps.
Il faudrait enlever le capot du jack CVBS pour pouvoir gagner de la
place.
J'ai
donc mesuré ce qu'il y avait sur la sortie vidéo car mon téléviseur
qu'un flux HDMI y arrivait. A l'oscilloscope, on y voit les
impulsions de synchronisation ainsi que le burst couleur mais pas de
vidéo. Cela indique donc que le software génère bien la synchro mais pas
l'image, ce qui confirmait mon soupçon que le problème venait du
logiciel et non pas de l'électronique. La panne s'est produite lorsque
j'ai passé en "576P" à l'aide du menu et de la télécommande, mais, avec
les différents manipulations et mesures, il aurait très bien pu avoir
une pointe de tension statique, je n'était pas absolument sûr du
contraire.
J'ai encore contrôlé la télécommande, d'une part en
visant l'objectif de ma caméra, qui est capable de "voir" les impulsions
infra-rouges de la led de la télécommande, c'était OK. Et d'autre part
en mesurant le signal aux bornes du phototransistor récepteur
infra-rouge du récepteur: de belles impulsions de 3V d'amplitude. DOnc
tout est OK de ce côté-là ce dont je n'létait pas absolument certain
puisque la télécommande ne répondait pas. En l'actionnant, le récepteur
de donnait aucun signe de vie, et comme je n'avait pas accès au menu
puisque pas d'image, j'étais dans le noir total.
Jerry m'a alors proposé de lire les message de debug
(déverminage, dépannage) que le récepteur envoie à la mise en route en
me donnant les points où connecter mon terminal. La mesure avec un
oscilloscope m'indiquait que ce signal était inversé par rapport
au RS-232C standard, ce qui s'est vérifié car lorsque j'ai connecté le
récepteur à mon PC au moyen d'un câble RS-232C DB9, l'écran de ce
dernier affichait des suites
alphanumériques sans signification. "Vite fait sur le gaz", J'ai donc
réalisé un inverseur de signal à l'aide d'un transistor alimenté par le
3 Volts du récepteur et j'ai pu alors lire le message de debug sur
l'écran de mon PC, le mettre en forme et l'envoyer à Hides pour
investigation. J'y ai lu la confirmation de mon soupçon car il disait
que l'initialisation du DAC (convertisseur digital-analogique) ne se
faisait pas (I2S# DAC is 'NOT' running, skip deinit DAC !)
, tout le reste avait l'air OK.. Et comme c'est le DAC (Digital-Analog
Converter) qui génère le signal vidéo sortant, il n'est pas
étonnant qu'il n'y en ait pas.
Le nouveau manuel d'utilisation (ci-dessus) décrit où
brancher le terminal pour dumper les messages de debug. Jerry le
modifiait au fur et à mesure qu'il me donnait des indications. Voilà ce
qui s'appelle de la réactivité !
Pour le moment mon récepteur n'est pas dépanné mais
j'ai tout de même bien cerné le problème et j'ai appris pas mal de chose
sur le HV-110. Hides est en train de redessiner le print du récepteur
afin de supprimer le commutateur de bande passante. Le récepteur sera à
nouveau livrable à la fin du mois de mai 2014 si tout va bien. Et si
d'ici-là je n'ai pas avancé dans mon dépannage, Hides m'enverra un
nouveau print.
Hier mercredi 7 mai, j'avais renvoyé à Jerry les
messages de debug que j'avais enregistrés pour que ses ingénieurs
puissent les décrypter. Le message disant que le DAC n'état pas
initialisé n'était pas la cause de la panne car il concernait un DAC
externe non-connecté sur ma version du récepteur. Les ingénieurs avaient
alors décidé de me faire faire des tests avec un firmware qu'ils
allaient modifier spécialement pour moi. Je l'ai reçu ce matin.
Après la communication avec Hides par mail, la
communication par firmware! Aujourdhui 8 mai, Jerry m'a fait un firmware
spécial afin de forcer le menu à venir sur l'écran et à générer un train
continu de messages de debug. Ce qui est marrant c'est qu'il a inséré
dans les menus de debug la phrase "Hello partenaire, heureux de te
rencontrer!"...
Et ce nouveau firmware (logiciel qui fait fonctionner
le récepteur et qu'on peut recharger au moyen d'un micro-mémoire ) a
fait réapparaître le menu du récepteur sur l'écran, et donc la vidéo en
sortie (ci-contre). C'est un grand jour!
Après plusieurs jours d'investigations et de mesures,
le récepteur est de nouveau apte à recevoir des émissions. Ce que j'ai
immédiatement testé avec ma caméra
Hides sur 437/2MHz. Réception impeccable mais j'ai dû refaire la
procédure d'installation du récepteur.
Ensuite rebelote avec une émission de Bernard F5DB (à
50km, pas à vue): tout OK, signal parfait, son et image. Bonne réception
aujourd'hui car il arrivait une vingtaine de dB au-dessus du souffle, ce
qui donne ici une image parfaite. L'image de l'analyseur de spectre de
son signal est ci-contre. On y voit que par chance la zone autour de 437
MHz est libre de QRM dans ma région et que les 2MHz de Bernard arrivent
bien.
Donc tout est bien. Je vais renvoyer les messages de
debug à Taïwan pour confirmation ainsi que les résultats obtenus et tout
sera dit. Je suis très content d'avoir pu remettre ce récepteur en
route. J'étais persuadé qu'il s'agissait d'un problème de logiciel et
pas d'une panne de matériel. C'est maintenant prouvé. Cela fera un bug
de moins dans le firmware du récepteur HV-110, les ingénieurs de Hides
trouveront rapidement ce qui a cloché je pense. Je dois dire que je les
trouve remarquables ces ingénieurs, ils sont super-réactifs et ne
lâchent pas le morceau lorsqu'ils sont sur un problème. Nous avons bien
pu nous comprendre et c'est remarquable d'avoir si vite résolu le
problème.
La nouvelle version du récepteur sera en principe
disponible à fin mai, avec un print re-dessiné et, je pense, le firmware
corrigé du problème que j'ai rencontré.
Ce 19 mai 2014, j'ai fait mon premier QSO
DATV en DVB-T sur 10 GHz avec Bernard F5DB.

Cela faisait plusieurs semaines que
j'effectuais des essais en local avec mes propres équipements mais ce
jour-là c'était le premier "vrai" QSO en portable. J'étais sur les
hauteurs du lac Léman en portable en JN36DK avec mon TX 10GHz constitué
d'une caméra-TX DVB-T Hides, d'un convertisseur-PA DB6NT et d'une
parabole de 65 cm. La puissance de sortie était d'environ 200mW.
De son côté, F5DB était devant son QRA en JN36DA (Haute-Savoie) et était
équipé d'un récepteur DVB-T commercial, un Optex, d'un PLL-LNB pour le
10GHz et d'une parabole de 80 cm.
Nous avions fait un premier essai quelques jours auparavant mais sans
succès à cause de la grêle et d'un faux contact dans le câble USB de ma
caméra. Cette fois j'avais pris la précaution d'emporter un
mesureur de champ afin d'être sûr que le TX sortait quelque chose.
La liaison était 100% en B5 couleur, avec une réserve de 33 dB. En
abaissant la puissance à 100 microWatts (-33dB), la liaison était
toujours B5 ce qui laisse bien augurer de l'avenir. La distance était de
46 km, à vue.

Nous allons continuer les essais et
augmenter les distances, déjà avec cet équipement-là, mais aussi avec le
prochain qui sera équipé d'un ampli à TOP ultra-linéaire de 15 Watts.
Mon appel sur les listes n'est pas resté vain et plusieurs copains m'ont
proposé des tubes et alim pour réparer mon ampli qui avait QRT en
Sardaigne dans les années 2000 suite
à une chute. J'ai été hier en récupérer deux à Nancy (800km
aller-retour...) grâce à l'amabilité de Pascal F5LEN.
Ce qui est le plus remarquable dans tout cela, c'est que la réception
10GHz est extraordinairement facile en DVB-T (TNT), plus facile qu'en
DVB-S, puisqu'il ne faut qu'un récepteur DVB-T du commerce (30 Euros
pour le mien) et un PLL-LNB (20 Dollars). Une parabole de
récupération et on est QRV en réception 10GHz DVB-T pour seulement une
cinquantaine
d'Euros !...
Et avec le même récepteur et un antenne yagi on peut recevoir
directement le 437MHz en DVB-T. C'est vraiment facile!
Lors de notre QSO 10GHz, Bernard avait réglé son récepteur sur 619 MHz
puisque c'est la fréquence que sort le PLL-LNB lorsqu'il reçoit du
10'369MHz, ma fréquence d'émission.
Arnold se trouvait sur le parking devant le cimetière
de Lonay et moi à Bussigny, à mon QRA fixe. La distance était d'environ
4-5 kilomètres, avec quelques petits obstacles entre nous.
HB9STX/P: Caméra Hides H264 437 MHz, 6 MHz de bande
passante, PA 1 Watt et antenne yagi.
HB9AFO: Récepteur Strong, préampli en tête de mât,
antenne yagi
Le QSO n'a bien-sûr rien d'extraordinaire mais ce
sont les photos d'écrans qui le sont:

Avec PA de 1 Watt
Avec la caméra seule (1-2 mW)
Force-qualité = 98%-90%
Force-qualité = 72%-63%
On voit que le signal de la caméra seule ne se
distingue carrément pas du souffle et pourtant la réception était B5.
Arnold a mis en service son PA de 30 Watts afin de le
comparer avec le 1 Watt mais il s'est avéré décevant à cause de sa
non-linéarité. Son TOS-mètre indiquait 30 Watts ce qui est bien-sûr
trop. Pour amplifier linéairement il faut se tenir au début de la courbe
de transfert de l'amplificateur car c'est dans cette zone-là que
l'amplificateur est le plus linéaire. En fin de compte, son ampli de 30
Watts était moins bien décodé par mon récepteur que son 1 Watt, 25%
contre 90% de qualité.

Il s'agit de mesures en laboratoire destinées à
connaître la puissance maximale que peut délivrer l'ampli en DVB-T. Et
grosse déception: moi qui croyais un TOP ultra-linéaire, il ne l'est en
fait que très peu !...
Après avoir été récupérer 2 TOP à Nancy chez Pascal
F5LEN, j'ai pu remonter un amplificateur complet à l'aide des deux
alimentations et de 3 tubes que j'avais. Une alim et un tube étaient QRT
si bien que je dispose maintenant d'un ampli complet en ordre de marche
et d'un tube de rechange. Je tenterai de dépanner l'alimentation
défectueuse afin d'avoir une réserve au cas où. C'est tellement
frustrant d'avoir un sked important et de tout rater à cause d'une
panne!
A l'origine, l'ampli sortait 12 Watts en CW. Après
avoir enlevé tout ce qui pouvait occasionner des pertes, je suis arrivé
à le faire monter à 17 Watts. Presque 30% de plus c'est tout ça de pris.
Son gain est énorme: 56 dB, ce qui fait une amplification de 400'000
fois. Pour obtenir 17 Watts en sortie, il me faut injecter dans les 40
microWatts.
Le convertisseur d'émission peut sortir 16 mW de
DVB-T sans épaules, avec 30dB de signal. Au-dessus, la distorsion prend
naissance. Normalement il peut sortir 1 Watt en CW.
Avec le DVB-T c'est une autre histoire car il faut
que la linéarité soit parfaite faute de quoi le signal se distord et des
"épaules" apparaissent de part et d'autre du beau signal normalement
rectangulaire. Et si le signal est distordu, il sera moins bien démodulé
par le récepteur.
Voilà les courbes que j'ai obtenues. Elles sont
décevantes car j'espérais pouvoir obtenir une puissance plus élevée de
mon TOP. La puissance indiquée est mesurée à l'aide d'un bolomètre HP
435A et l'analyseur est un HP 8569B.

120 mW
800 mW
2 Watts
4 Watts
Dans la foulée, j'ai mis mon mesureur de champs en
boîte afin de pouvoir le visser sur un pieds de photo. Le galvanomètre
est déporté afin de pouvoir mettre la sonde à distance et le
galvanomètre près de la parabole à mesurer.

Après avoir envoyé des images DVB-T 10 GHz à Bernard
F5DB depuis un endroit qui était à vue de son QRA, voir
ci-dessus, nous avons voulu tenter le coup depuis nos QTH
respectifs. Le challenge est ardu car nous ne sommes pas à vue. Voici le
profil de terrain entre La Roche-sur Foron (F5DB) à gauche et Bussigny
(HB9AFO) à droite:
Au début de nos essais, en CW, je suis partis en
portable au-dessus de Rolle, en visibilité (50 km), et ensuite au
réservoir de Bussigny, ceci pour bien repérer le signal de F5DB avec mon
équipement de réception 10GHz portable équipé d'une parabole de 70 cm,
d'un PLL-LNB, d'un récepteur AR-3000 et d'un récepteur SDR Funcube Pro+
(relié à un niotebook). Auparavant nous avions tenté le coup de QTH à
QTH mais sans succès. A cela 2 raisons: nous ne sommes pas à vue et
ensuite des obstacles locaux nous masquent nos directions respectives.

F5DB: vue dans ma direction
(arbre plus clair au centre) |

HB9AFO: vue dans sa direction
(le petit trou au centre) |

Le seul endroit où je pouvais
placer ma parabole |
J'avais déjà "fait le mé nage"
(têté 2 arbres afin qu'ils ne soient plus sur le trajet de mon antenne
430 MHz sur le toit) lors de mes tentatives de QSO 430 MHz DATV
avec F5DB. Il me restait donc à faire de même avec la végétation qui
obstruait la vue au niveau de la terrasse d'où je pouvais avoir l'espoir
d'entendre la balise 10 GHz de Bernard. Cela m'a pris du temps car il y
avait surtout des buissons épineux sur cet axe. Le résultat est visible
sur la photo ci-contre: un beau trou devant la parabole.
 |
 |
Avant |
Après... |

Mon équipement de réception 10 GHz:
A gauche le notebook + Funcube (sur le câble), au centre la parabole et
le PLL-LNB et à droite le récepteur AR3000
-
Au début, je n'ai pas entendu F5DB depuis
mon QTH parce que je ne savais pas où pointer l'antenne, la
direction vraie étant totalement masquée. Et d'autre part nous
avions chacun de la difficulté à déterminer avec précision notre
fréquence 10 GHz. D'où l'utilité de faire les premières tentatives
en étant à vue.
-
Ceci fait, j'ai pu me balader autour de ma maison
afin de trouver un endroit ayant un peu de visibilité dans la
direction d'où venaient les signaux de Bernard. Ce fut fait et on
voit ci-dessus où s'est faite la première réception. La balise CW de
Bernard arrivait dans le 20 dB au-dessus du souffle.
-
Après avoir taillé un "tunnel" dans la
végétation, j'ai récupéré dans les 6dB de signal supplémentaire. Et
c'est cela qui est intéressant: la végétation absorbe du signal,
c'est un fait, mais pas dans la proportion qu'on pourrait croire. Le
10 GHz n'est pas totalement amorti par de la végétation, loin s'en
faut. Dans mon cas, même mouillées les buissons laissaient passe le
signal de Bernard. Et en plus je n'avais aucune zone de Fresnel
digne de ce nom.
Moralité:
Entre la théorie et la pratique il y a de la marge. Dans le doute,
tenter le coup!
C'est comme au loto: ceux qui ont gagné ont au moins joué une fois!
Un PLL-LNB est très sensible, plus que mon ancien
transverter 10 GHz pourtant équipé d'un LNA à faible souffle. Je
décidait alors de reconstruire mon transverter 10 GHz et de l'équiper
d'un préamplificateur (LNA, Low Noise Amplifier,
préamplificateur à faible bruit). Et en plus lui rajouter quelques
accessoires afin que je puisse également transmettre et recevoir de la
télévision avec lui. Parce que recevoir un signal CW est une chose, mais
de la DATV en est une autre. Ce dernier a un handicap de 30 dB ! A vue
de nez, il faut au moins un signal de 40dB au-dessus du bruit pour avoir
une chance de décoder de la DVB-T. C'est l'objet des perfectionnements
qui suivent.
Avec la caméra Hides DC-101 et le récepteur Hides
HV-110, la configuration de la caméra doit être:
Configuration pour 2 MHz BW sur 10 GHz
Constellation QPSK, la plus efficace
Frequency : [433000]
Bandwidth : [2000]
Constellation : [0]
// 0:QPSK, 1:16QAM, 2:64QAM
CodeRate : [4]
// 0:1/2, 1:2/3, 2:3/4, 3:5/6, 4:7/8
GuardInterval : [0]
// 0:1/32, 1:1/16, 2:1/8, 3:1/4
FFT : [2]
// 2:2K, 8:8K
Gain : [6]
SIPSI_Table_Duration : [0]
Resolution : [3]
// 1:1280x720, 2:720x576 3:720x480
PTSPCR_Interval : [10]
VQ : [Low]
// High, Middle, Low
FlickerHz : [50]
//50 or 60Hz
CH_Name : [HB9AFO]
HW_BTN : [Yes]
//YES: New or NO: Old
|
En cas de QRM, on peut augmenter le FEC (CodeRate) jusqu'à 2/3, après
ça bloque, le flux ne passe plus.
Avec ce paramétrage, la réception est OK à partir
d'environ 10 dB de rapport s/b, y compris le son. Il faut passer
à environ 15 dB pour que les bargraphs du récepteur Hides arrivent à
SQ=100% et SS=95%.
Avec 2 MHz de bande passante sur 10 GHz:
10 dB = lock
A 15 dB, SQ=100% et SQ=95%
|
J'ai obtenu à-peu-près les mêmes résultats avec 6MHz
de bande passante mais en QPSK.
Explication des paramètres de la caméra
DC-101
Frequency |
fréquence d'émission (en kHz) |
Bandwidth |
bande passante (en kHz) |
Constellation |
QPSK: 4 phases, la
plus efficace dans le QRM (code 0) |
|
16QAM: 16 phases, transmet plus
de flux donc qualité meilleure (code 1) |
|
64QAM: 64 phases, ne
fonctionne pas avec la caméra (code 2) |
CodeRate |
= FEC: Correction prédictive
des erreurs (redondance des données)
7/8 = 7 codes utiles sur 8 envoyés, = correction minimum (code 4)
2/3 = 2 codes utiles sur 3 envoyés = correction maximum
(code 1)
Ne pas utiliser 1/2, la caméra se bloque (code 0) |
Guard Interval |
utiliser de préférence 1/32
(code 0) |
FFT |
n'est pas pris en compte par la
caméra |
Gain |
puissance d'émission. 10 = max
(6mW chez moi), -25 = min |
SIPSI_Table_Duration |
|
Resolution |
Résolution de l'image |
PTSPCR_Interval |
|
VQ |
Qualité vidéo |
FlickerHz |
Fréquence de balayage vidéo (50
Hz pour l'Europe) |
CH_Name |
Nom du canal, en principe
l'indicatif |
HW_BTN |
Caméra avec commutateur de
canal à l'arrière ou pas
(caméra nouvelle version = Yes) |
Sur 10 GHz, mon petit PA sort 1 Watt en SSB/CW et
0,25 Watt en DVB-T (avec des épaules à -20 dB). Le signal DATV est
parfaitement décodable dans ces conditions, même à faible niveau.
Les essais se poursuivent...
Cette caméra exceptionnelle, car unique en son genre,
a deux points faibles qu'il vaut mieux connaître si l'on veut pouvoir la
faire fonctionner correctement et longtemps:
Le réceptacle de la carte
mémoire microSD est fragile et peut facilement s'arracher du
circuit-imprimé si on tire un peu fort perpendiculairement lorsqu'on
sort la carte. Une fois le réceptacle de la
carte arraché du C-I il n'y a plus rien à faire, c'est impossible de le
ressouder car l'opération ne peut s'effectuer qu'à la machine. Les pins
sont trop petites et situées dessous le socle. La plus grande prudence
s'impose donc lors des manipulations de la carte mémoire.
La prise micro-USB qui
permet d'alimenter la caméra en 5 Volts est également très fragile.
Après quelques dizaines d'insertions du câble USB, le socle s'agrandit
et de mauvais contacts apparaissent. La caméra n'est alors plus
alimentée ce qui provoque l'arrêt du flux DVB-T. Et comme ce dernier met
quelques secondes pour se mettre en route, la cause de ces arrêts
intempestifs peut être confondue avec un problème de programmation
logicielle (voir ci-après). En voulant chercher les limites de la
programmation des paramètres de la caméra, j'ai eu ce phénomène ce qui
m'a fait perdre beaucoup de temps.

J'ai définitivement résolu la question en fixant la
caméra sur un boîtier en fonte injectée dans lequel j'ai mis un
convertisseur switching DC-DC permettant d'alimenter la caméra à partir
du 12 Volts. J'ai soudé deux fils entre la caméra (pour remplacer la
prise USB) et le convertisseur DC-DC. Le12V se connecte maintenant non
plus sur la prise micro-USB de la caméra mais sur une prise
standard 12V située sur le boîtier additionnel. Terminés les mauvais
contacts! La consommation est de 300 mA sous 12 Volts (anciennement
600mA sous 5V).
J'en ai profité pour fixer la prise F de la sortie HF
de la caméra sur le boîtier, ce qui est plus pratique à l'usage. Pour
terminer, j'ai vissé une plaque de 5 mm en laiton sous le boîtier au
milieu duquel j'ai taraudé
un
trou de 1/4 de pouce (6,35 mm) qui est la norme des pieds de photo.
D'une part le plaque en laiton, de par son poids, stabilise la caméra
qui ne bouge maintenant plus lorsque je la pose sur une table. Et
d'autre part le taraudage 6,35 mm permet de la fixer sur un pieds de
photo.
Soyez tout de même attentif au fait que cette
modification annule la garantie de la caméra.
Pièges de la programmation
La caméra se programme au moyen d'une carte micro-SD
sur laquelle un écrit les paramètres désirés selon une syntaxe bien
précise. Lorsqu'on met en route la caméra, cette carte est lue et les
paramètres mémorisés. On peut ensuite retirer la carte, les
paramètres restent mémorisés dans la caméra même si on n'alimente plus
cette dernière.
Concernant la programmation il y a deux pièges:
1) La syntaxe du fichier
DVBT-CONFIG doit être scrupuleusement respectée sinon le
paramètre ne sera pas pris interptrété par le firmware de la caméra.
Exemple du paramètre: "Constellation : [0] //0:QPSK, 1:16QAM,
2:64QAM".
Tout ce qui suit "//" (0:QPSK, 1:16QAM, 2:64QAM) constitue une
remarque et donc n'est pas interprété. Là la syntaxe ne joue pas
de rôle, on peut écrire ce qu'on veut.
Par contre, pour la partie interprétée du paramètre: "Constellation :
[0]", (qui signifie que la constellation choisie est le QPSK), si on
omet l'espace avant le ":", ce paramètre ne sera pas pris en
compte.
2) La valeur du flux
numérique transmis ne doit pas dépasser la valeur théorique maximum
transmissible.
Sinon le flux de données s'arrêtera après quelques secondes ou même
ne sera pas du tout transmis. Ou bien que l'image sera bonne mais que le
son ne passera pas.
On trouve cette limite dans le tableau ci-dessous:
Dans ce tableau, la colonne:
-
"Modulation" correspond au paramètre
Constellation de la caméra
Nombre d'états par symbole (=caractère): QPSK = 4, 16-QAM = 16, 64-QAM
= 64
Chaque état a un déphasage précis sur un total de 360 degrés. En QPSK,
l'état 1 sera de 0 degrés, le 2 de 90 degrés, le 3 de 180 degrés et le
4 de 270 degrés.
On voit bien que le 16-QAM pourra transmettre un flux 4 fois plus
élevé que le QPSK, mais en contrepartie sera plus délicat à décoder
(c'est plus difficile de distinguer un écart de 22,5 degrés (16-QAM)
qu'un de 90 degrés (QPSK)
-
"Channel bandwidth" correspond au paramètre
Bandwidth de la caméra
Largeur de bande utilisée en kHz
-
"FEC Coderate" correspond au paramètre
CodeRate de la caméra
(Forward Error Ccorrection: envoi de quelques
codes plusieurs fois afin de pouvoir les reconstituer à la réception
si l'un d'entre eux manque.
Par exemple:
- FEC 7/8 signifie que la partie originale du code représente le 7/8
du total de bits transmis. On peut donc reconstituer un code dont
le 1/8ème manque. = la correction la plus petite
- FEC 1/2 signifie que la partie originale du code représente la
moitié du total de bits transmis. On peut donc reconstituer un code
dont la moitié manque. = la correction la plus grande
-
"Schutzintervall/Guard" correspond au
paramètre GuardInterval de la caméra
C'est le temps d'attente entre l'envoi des paquets (chacun de 188
bytes en standard). Cela permet d'assurer le décodage de paquets qui
seraient retardés par des réflexions. 1/32 signifie que l'envoi du
prochain paquet sera retardé de 1/32ème de la durée du paquet.
Fichier DVBT-CONFIG pour du QPSK
2 MHz
Frequency : [437000]
Bandwidth : [2000]
Constellation : [0] //0:QPSK, 1:16QAM, 2:64QAM
CodeRate : [2] //0:1/2, 1:2/3, 2:3/4, 3:5/6, 4:7/8
GuardInterval : [0] //0:1/32, 1:1/16, 2:1/8, 3:1/4
FFT : [2] //2:2K, 8:8K
Gain : [6]
SIPSI_Table_Duration : [0]
Resolution : [3] //1:1280x720, 2:720x576 3:720x480
PTSPCR_Interval : [6]
VQ : [Low] //High, Middle, Low
FlickerHz : [50] //50 or 60Hz
CH_Name : [HB9AFO]
HW_BTN : [Yes] //YES: New or NO: Old |
Sur le tableau, On voit que ces paramètres autorisent
l'envoi d'un flux maximum de 2,26 MHz. Avec ces paramètres, la caméra
envoie le flux sélectionné et le récepteur Hides HV-110 le décode
correctement (testé en pratique). Si on fait passer le CodeRate de 2
(3/4) à 1 (2/3), le flux se bloque car il devient trop élevé. Ces
paramètres représentent donc le maximum obtenable dans cette
configuration pour du QPSK 2 MHz.
Par défaut, lorsqu'on clique sur le nom du fichier
dvbt_config avec l'explorateur de Windows, ce dernier ouvre une
fenêtre et demande lequel des traitements de texte proposés on veut
utiliser pour lire ce fichier. Il suffit alors de sélectionner le
Bloc-notes pour que ce dernier ouvre le fichier de configuration et
affiche son contenu à l'écran.
On peut alors modifier les paramètres selon ses
convenances et ensuite sauvegarder le fichier à l'aide de la commande
"Enregistrer" du menu "Fichier" du Bloc-notes. C'est là qu'il y a un
petit piège car par défaut le Bloc-notes sauvegarde ses fichiers avec
l'extension .txt. Si on n'y prend garde et suivant la
configuration et la version de Windows, cette extension sera rajoutée au
nom du fichier. "dvbt_config" deviendra alors "dvbt_config.txt" ce
qui le rendra illisible par la caméra.
Par défaut, Windows n'affiche pas les extension des
noms de fichier avec son explorateur (Windows explorer). Sous Windows 7,
il faut modifier son paramétrage de la façon décrite ci-après. On peut
faire la même chose avec les autres versions de Windows, la procédure
variant cependant quelque peu:
-
Cliquer sur -> "Démarrer" -> "Panneau de
configuration" -> "Options des dossiers".
Cette dernière est visible à condition de visualiser le contenu du
panneau de configuration avec l'option "Grandes icônes" et non pas
"Catégories" (onglet "Afficher par" en haut à droite du Panneau de
configuration).
-
Dans la fenêtre "Options des dossiers", cliquer
sur l'onglet "Affichage" et, dans le répertoire "Fichier et dossiers
cachés", cliquer sur "Afficher les fichiers, dossiers et lecteurs
cachés".
En suite descendre dans la fenêtre visualisée jusqu'à voir les
carrés à gauche. Enlever tous les "vus" de tous ces carrés sauf le
dernier ("Utiliser l'assistant partage").
-
Terminer ces modifications en cliquant sur
"Appliquer" puis sur "OK" pour fermer la fenêtre.
Ceci fait, l'explorateur de Windows affichera tous
les fichiers (AVEC leurs extensions
cette fois), dossiers et lecteurs cachés ou pas, même s'ils sont
vides. C'est la configuration d'un administrateur de Windows qui
permet de tout voir. La configuration par défaut n'affiche pas ces
informations afin que les utilisateurs débutants ne puissent pas voir,
et donc pouvoir effacer, des fichiers système, ce qui pourrait
perturber le fonctionnement de Windows.
Aujourd'hui, essai DATV très intéressant avec Bernard
F5DB, entre nos deux QTH distants de 60km. Nous ne sommes pas à vue, en
conséquence le signal DATV doit se faufiler entre les montagnes
(réflexions), voire être diffracté par les sommets de celles-ci. Les
tests se sont faits sur 437 MHz.
Nous avons commencé en DVB-S avec un SR de 1500.
Antenne directive de chaque côté, 30 Watts chez Bernard, préampli en
tête de mât chez moi. Le signal était B5, avec le son, mais limite, avec
quelques pixels de temps en temps.
Ensuite en DVB-T avec une bande passante de 2 MHz. En
théorie le signal aurait dû être moins bon puisque la bande passante
était un peu supérieure au DVB-S. Et c'est le contraire qui s'est passé.
En jouant sur la valeur de la correction prédictive, du taux de FEC
donc, Bernard a pu abaisser sa puissance à 1,5 Watts (sortie émetteur,
probablement 3 dB de moins à l'antenne).
C'est resté B5 pendant plusieurs heures, avec un son
parfait. Bernard émettait avec un FEC de 1/2. En passant à 3/4
l'image se figeait et ne synchronisait plus ensuite. Nous étions bien au
maximum des possibilités de correction de ce mode. Avec un FEC de 1/2,
il y a autant de signal utile que de répétitions, 50% de chaque côté,
mais c'est le prix à payer pour avoir une image B5 avec ce rapport
signal/bruit là, dans les 5dB, on le voit sur la capture d'écran de
l'analyseur de spectre ci-contre (les 2 MHz au centre est le signal de
Bernard, le pic à gauche est du QRM, une télémesure).
La FEC est ((Forward
Error Correction, correction prédictive des
erreurs) est la partie de l'encodeur qui ajoute un certain nombre de
bits au flux vidéo. Certains bits sont transmis à double ce qui permet
au décodeur de les reconstituer si les bit originaux ont été perdus dans
le QRM. Ce paramètre s'exprime par le rapport de bits originaux de
données sur le nombre total de bits transmis. Les limites sont:
-
Correction maximum:
1/2 signifie que chaque byte de
données est transmis 2 fois (4 bytes utiles, 8 bytes transmis)
-
Correction minimum: 7/8
signifie que 1 byte sur 8 est transmis deux fois
(7 bytes utiles, 8 bytes transmis)
J'ai utilisé le récepteur Hides HV-110 pour cet
essai, il est très légèrement moins sensible (1dB) que le SR-Systems.
En DVB-T, Bernard transmettait avec la qualité vidéo
la plus basse avec son Minimod. Puis il est passé à la supérieure.
L'image était un peu plus piquée à la réception mais les mouvements
rapides étaient affectés d'une sorte de brouillard, signe que le
processeur n'avait plus le temps de composer l'image et preuve que le
flux vidéo était trop important pour cette largeur de bande-là (2 MHz)
et pour ce FEC. Mais au final, les images couleur reçues étaient
tout-à-fait potables.
Infos et images reçues par le récepteur
Hides
En conclusion, on voit ici l'avantage décisif et
spectaculaire du DVB-T (T pour Terrestre) par
rapport au DVB -S (S pour Satellite) en région
montagneuse. C'est tout-à-fait conforme à la théorie et nous l'avons
prouvé: DVB-s 30 Watts et DVB-T 1,5 Watt, soit
13 dB en faveur du DVB-T, pour la même image.
Le DVB-T est bien plus efficace que le DVB-S en
terrain accidenté car il tire partie des réflexions.
Le DVB-S est légèrement plus efficace que le DVB-T
lorsqu'on est à vue. |
En rentrant de la réunion Hyper 2014, j'ai eu la
mauvaise surprise de découvrir que la prise antenne de mon récepteur,
une SMA, était cassée. C'est une SMA coudée mais je dois y raccorder
plusieurs adaptateurs pour passe au câble TV et prises F que j'utilise.
SMA-BNC et BNC-F, ça fait long et comme le câble est tout de même
relativement rigide, le couple créé par cet assemblage peut facilement
courber la prise d'antenne SMA du récepteur et la casser.
Pour corriger la choser, et devant l'impossibilité de
dessouder la SMA cassée car elle est soudée des 2 cotés du
circuit-imprimé, un multicouche, j'ai rajouté un petit boîtier à
l'arrière du récepteur afin d'y mettre une prise femelle F, bien
plus pratique (plus besoin d'adaptateurs). Et comme ce boîtier masque la
prise d'entrée du 12 Volts que j'y avais mis, j'ai également rapporté
cette prise 12 V sur le nouveau boîtier. Je rappelle que ce récepteur
d'alimente en 5V à l'origine mais que je lui ai rajouté un
module abaisseur de tension à l'intérieur afin de pouvoir
l'alimenter par du 12V. J'ai mis une diode en série avec l'entrée
positive du circuit abaisseur afin de le protéger contre les inversions
de polarité. Ce n'est peut-être pas nécessaire, il est possible que le
module supporte les inversions de tension accidentelles, mais je n'ai
pas pris le risque de détruire un module rien que pour le vérifier.
J'ai profité du câblage de la prise antenne du
récepteur pour insérer un condensateurs en série avec l'entrée
afin d'isoler le récepteur des tensions continues qui pourraient être
présentes sur le câble coaxial qui y est raccordé. C'est le cas chez moi
car j'alimente un préamplificateur en tête de mât en mettant du +12V sur
l'âme du coax par l'intermédiaire d'un T-bias. Normalement un récepteur
TNT peut injecter du +5V sur sa prise d'antenne afin de pouvoir
alimenter une active active. Le HV-110 n'a pas cette fonction mais son
entrée est en liaison directe afin de pouvoir le faire,
vraisemblablement pour d'autres versions de ce récepteur TNT.
Puisque cette fonction était de toute façon inutile, nos préamplis
radioamateurs sont alimentée en générale par du 12V et pas du 5V, j'ai
galvaniquement isolé le récepteur du câble coaxial qui y est raccordé.
De cette façon, il n'est plus nécessaire d'insérer un DC-bloc de
sécurité (blocage du continu) entre le coax et la prise antenne du
récepteur.

Je
fais pas mal d'écoute TV en portable ces temps-ci. Et je crois que je
viens de comprendre quelque chose que je prenais pour un bug du
récepteur (le Hides HV 110 dans mon cas).
Quelquefois, je reçois une station avec un signal suffisant (bargraph
"strength" à 70 par ex) mais le récepteur ne se synchronise pas
(bargraph "quality" à 10 et led synchro sur rouge). Cela m'est arrivé
récemment avec F5DB sur 437 MHz. Je viens de m'apercevoir qu'en faisant
un scan "automatique" la station se synchronisait ensuite parfaitement.
J'en ai tiré la conclusion que c'est probablement une question de
précision de fréquence. Avec un scan manuel, il faut donner la fréquence
et si la station reçue n'est pas pile dessus (ou si le LNB est décalé en
fréquence dans le cas du 10GHz), le récepteur ne peut pas se
synchroniser parce qu'il ne trouve pas la station sur la QRG donnée.
Avec un scan "automatique", le récepteur fait sa recherche non plus sur
une seule fréquence mais dans toute la gamme couverte, et probablement
avec un petit incrément. Il trouve donc toutes les stations, même si
elles ne sont pas sur les fréquences prévues.
J'ai mesuré les fréquences des LO des PLL-LNB que je possède. Elle sont
toutes à quelques dizaines de kilohertz de la fréquence théorique. Ca
pourrait donc expliquer ce phénomène.
Lorsque j'en aurai l'occasion, je vais faire des essais systématiques
avec des scans manuels en changeant la fréquence par petits incréments
afin de voir quelle est la plage de capture du récepteur.
2015.05.29_Essais
DATV
Hier et aujourd'hui, essais DATV 437 MHz intéressants avec Bernard F5DB.
PRIMO:
Je l'ai reçu en DVB-T/1MHz de bande passante en MPEG-2. Il a pu
descendre sa puissance d'émission jusqu'à 250 mW! Je ne distinguais plus
son signal à l'analyseur, il était noyé dans le souffle.
La Roche/Foron est distante de 60 km de Bussigny et nous avons deux
obstacles entre nous: la chaîne des Voirons à mi-distance et un énorme
cèdre à 200m de chez moi, juste dans l'axe. Donc 60 km, sans visibilité
directe et 250 mW. Qui dit mieux ? La DVB-T est vraiment efficace pour
ce genre de QSO en région montagneuse.
SECUNDO:
Le problème du DVB-T c'est d'obtenir suffisamment de puissance en
émission car le PA doit fonctionner en classe A pour être le plus
linéaire possible. Si ce n'est pas le cas, les "épaules" remontent et le
signal devient plus difficilement voire plus du tout décodable.
Epaules:
Lorsqu'on observe le signal avec un analyseur de spectre, on voit un
beau signal dont la largeur de bande correspond à celle qui est émise
par le correspondant. A l'émission, on voit à la base de ce signal un
élargissement du spectre que nous appelons "épaules". Si ces épaules
sont à moins de 30dB de la pointe du signal, ce dernier devient plus
difficile à décoder, le récepteur peine à locker.
Intuitivement, je pensais que si on recevait un signal DVB-T avec un
rapport s/b de 20dB par exemple, comme les épaules se trouvent alors
dans le souffle, le récepteur ne serait pas perturbé par ces épaules et
donc pourrait parfaitement décoder ce signal.
Et bien CE N'EST PAS LE CAS ! Nous avons fait l'essai hier et le
résultat est qu'il vaut mieux avoir un signal DVB-T petit mais très
propre (épaules à -30dB et plus) plutôt qu'un signal fort mais distordu.
Je recevais mieux Bernard avec 8 Watts "propres" qu'avec 50 Watts "moins
propres".
TERTIO:
J'ai mis mes deux récepteurs en parallèle pour comparer les
sensibilités, le Hides
et le SR-Systems (modules). Ce dernier est plus sensible d'environ 3 dB
que le Hides.
QUARTO:
Mêmes essais mais en DVB-S/SR1500 avec le
X-Finder.
Pas de réception sur 437, même avec 30 Watts. Mais après déplacement sur
438 MHz, c'était OK. C'était le spectre qui avait un creux en son centre
au lieu d'être bien plat. Sur 438 il n'était pas symétrique mais n'avait
pas ce trou. La limite de réception était à 1 Watt, image un peu
chahutée.
Au départ nous avions pensé que je ne recevais pas Bernard parce que le
convertisseur SUP-2400 que j'utilise devant le X-Finder inverse le
spectre. Mais ce n'est pas le cas, après changement de QRG, je le
recevais OK, qu'il inverse son spectre à l'émission ou pas.
Lors du changement de fréquence, + 1 MHz, je n'ai pas eu besoin de
recaler le récepteur. Il s'est automatiquement locké. La tolérance est
donc assez grande.
CONCLUSIONS:
Le DVB-T est plus efficace que le DVB-S en zone montagneuse, ça on le
sait depuis longtemps. Ce qui m'a surpris c'est de recevoir Bernard en
DVB-S sur ce même trajet. La liaison est plus délicate, il faut chercher
et optimaliser, mais c'est possible. Il faut par contre un peu plus de
puissance, ici 6dB.
Il faut un signal DVB-T le plus propre possible, épaules à -30dB au
minimum, sinon l'efficacité diminue.
Image "B5" parfaite à 60km sans visibilité avec 250 mW à l'émission,
c'est tout-de-même un sacré progrès par rapport à l'AM d'antan!...
HB9AFO / 2015.05.29
Compléments de HB9IAM
La puissance d’un amplificateur pour le
DVB classe AB sans correction de linéarité correspond approximativement
aux valeurs:
-
Puissance CW
référence 100% = 0 dB
-
Puissance DVB-S
max 25% = – 6 dB
-
Puissance DVB-T
max 10% = –10 dB
En DVB-S les épaules
doivent être généralement inférieures à – 35 dB, pour éviter
l’apparition des épaules de second ordre qui élargissent le spectre hors
bande (norme ITU 1541). La valeur du MER varie que faiblement en
fonction des épaules.
Les épaules en DVB-T doivent être en général au minimum à – 37 dB pour
ne pas élargir le domaine hors bande. Par contre la qualité du signal
mesurée par le MER diminue presque proportionnellement avec
l’augmentation les épaules ce qui est confirmé par l’amélioration du
décodage pour les signaux faibles mais propres.
Note: Il faut se méfier des anciens amplificateurs linéaires TV (AM).
Les puissances obtenables en digital sont inférieurs aux valeurs
ci-dessus.
Les transmissions par diffraction et réflexion peuvent créer des trous
dans le spectre qui ne permettent pas le décodage, même pour des signaux
assez fort. Pour visualiser cette dégradation il est recommandé
d’utiliser un analyseur de spectre avec une bande passante assez étroite
> = 100 KHz, ce qui n’est pas possible avec de nombreux mesureurs de
champ.
En DVB-S le déplacement de la fréquence de transmission permet souvent
de diminuer ces trous, le DVB-T est beaucoup plus résistant aux trous de
spectre, mais dans ces cas il faut adapter l’intervalle de garde pour
compenser ces distorsions.
Enfin les nouvelles normes DVB-S2 et DVB-T2 permettent d’améliorer
sensiblement les transmissions, grâce à une meilleure correction des
erreurs et une meilleure utilisation de la largeur de bande.
Pierre HB9IAM = F8BXA / 2015.05.30
J'avais rapidement construit ce
petit émetteur
DVB-T 437 MHz et l'avais alimenté par un accumulateur 12V/7Ah
surdimensionné ce qui avait produit une mécanique lourde et encombrante.
J'ai re-compacté tout cela et j'ai obtenu un petit émetteur DATV
portatif petit et de bonne qualité. Il sort 300mW de DVB-T.
Il est constitué d'une
caméra Hides DC-101 v2 (125 $) suivie d'un
amplificateur DATV de
DG0VE 430MHz/750mW (79 Euros). La caméra est bloquée à la fréquence
de 437 MHz et à la largeur de bande de 6 MHz car j'ai cassé le support
de la mémoire flash qui permet de la programmer. Mais c'est sans
importance puisque j'utilise cet émetteur comme caméra HF, ce qui me
permet de me balader dans tous le shack et autour de la maison si je
veux montrer quelque chose à un correspondant TV.
L'antenne est maintenant un quart d'onde directement monté sur la prise
SMA de sortie située sur le dessus du boîtier. Précédemment c'était une
slim-jim,
finalement trop encombrante et pas très adaptée à une caméra HF. L'accu
est maintenant un 1,2Ah et donne une autonomie bien suffisante pour
cette utilisation.
Un convertisseur abaisse le 12V de la batterie à 5V pour alimenter la
caméra.

Michel HB9AFO / 2015.05.30
Signalé par F1DJO sur le net, ce filtre minuscule en
taille a d'excellentes caractéristiques. Il est de nature à éliminer
tous les forts signaux hors bande qui pourraient gêner la réception de
la bande 430 MHz. On le trouve ici pour le prix de 14,99 Dollars
(Il m'a été livré en moins de 2 semaines):
http://www.foxtechfpv.com/433mhz-band-pass-filter-p-1220.html
Voici ce que j'ai mesuré:
-
0,32dB de
perte d'insertion à 437MHz
-
17 MHz de
bande passante à -3dB (426-443MHz)
-
23 MHz
"
à -20dB (425-448MHz)
-
Il s'agit probablement d'un filtre à ondes de
surface. Ses entrées-sortie sont réversibles. S'en priver serait une
erreur...
Amplificateur de puissance 437 MHz de
Darko OE7DBH équipé d'un circuit hybride
Mitsubishi RA30H4047M1
capable de sortir une puissance d'une trentaine de Watts. La source
DVB-T est une
caméra HF Hides HV-110 réglée à 3mW en sortie (level = 9) sur 437MHz
avec une bande passante de 2MHz. Ce sont les conditions standards que
nous utilisons dans la bande 70cm en DVB-T.
Le PA en ma possession n'est pas tout-à-fait celui qui est illustré
ci-dessus. Le schéma est certainement le même mais la réalisation est
différente. Le boîtier est un Schubert au lieu d'un boîtier fraisé dans
la masse et le PA est monté en l'air, sans circuit-imprimé. Cela dit, le
fonctionnement est probablement identique.
Sortie de la caméra sur 437 MHz.
La puissance est de 3mW
Les épaules sont à -40dB
Sortie du PA à la puissance de 50mW
Sortie du PA à la puissance de 3W
Sortie du PA à la puissance de 7W
A part la raie principale, à 437 MHz, on ne distingue
aucune raie parasite entre 0 et 1500 MHz. Le spectre est propre et
reflète celui de la caméra.
Span = 400 MHz
Span = 1500MHz
Initialement, la gate de commande de l'IC recevait du
+5V fixe délivré par un régulateur 5V. J'ai rajouté un potentiomètre
après le régulateur afin de pouvoir régler la tension de la gate entre 0
et +5V. Il fut alors possible d'améliorer la linéarité de
l'amplificateur ce qui permit d'obtenir 6 Watts avec des épaules à
-30dB, ce qui est bien utilisable en pratique.
Darko m'a contacté et s'étonne de la différence
avec ses propres mesures. Il obtient de meilleures épaules, notamment
à la sortie de la caméra, voir ci-dessous.
A gauche
ma mesure de la caméra: épaules à -40dB, à droite celle de Darko:
épaules à -55dB. Pour ma part, je n'ai jamais obtenu des épaules si
basses mais je vais investiguer. Darko propose d'agir sur les paramètres
de la caméra, ce que je vais faire.
Le mystère est
éclairci
Darko m'a envoyé les valeurs de ses paramètres de
programmation de la caméra où il s'avère qu'il a lui un niveau de sortie
10 x inférieur au mien soit 0.37 mW contre 3 mW pour moi. C'est là la
clé du mystère. L'ampli de sortie de la caméra n'est pas linéaire et,
comme tous les amplis, plus son niveau est élevé et plus il
distorsionne. C'est la raison pour laquelle je n'obtenais que des
épaules à 40dB alors que celles de Darko étaient à -55dB.
En réglant mon niveau de sortie au paramètre Gain=-6
au lieu de Gain=9 comme auparavant, j'ai obtenu des épaules de
-55dB à la sortie de la caméra, comme Darko. Le "mystère" est donc
éclairci!
Au final, à l'entrée de l'amplificateur, j'ai donc un niveau inférieur
d'un facteur 10 au niveau initial. En optimalisant la tension sur la
gate du circuit-intégré amplificateur, j'obtiens alors:
Je vais
donc utiliser cet amplificateur comme prévu par son concepteur, soit à 3
Watts de sortie et là la distorsion sera à l'optimum par rapport à la
puissance. Je pourrai pousser à 6W dans les cas difficiles où un gain de
+3dB peuvent faire la différence. Il faut descendre à 50mW de sortie
pour gagner encore 5dB sur le niveau des épaules ce qui est négligeable.
Le
filtre SAW ( deux M3951M en série ) est fait pour passer au max. du
SR2000, à savoir une BW de 2.7 MHz, voici les résultats:
Atténuation :
- 1 db à 2.7 MHz de BW
- 3 db à 3 Mhz de BW
- 17 db à 4 MHz de BW ( 435 MHz )
- 60 db à 5 MHz de BW ( 434.5 MHz et en
dessous )
Le montage
est doté de deux filtres SAW en série, totalisant une perte d'insertion
de 38 db qu'il s'agira de compenser par deux étages amplificateurs MMIC
low noise, tel le PGA 103+ par ex., un avant les filtres et un
après, pour ne pas dégrader le signal C/N, mais ce n'est pas un
problème. Pour éviter que le premier PGA103+ n'amplifie inutilement le
reliquat du signal LO après le mixer, j'ai placé un filtre passe bas
50 MHz entre le mixer le premier PGA 103+. Je pense que cette précaution
n'est probablement pas indispensable, car le PGA103+ a un bon
coefficient d'intermodulation.

Pourquoi
en série, car souvent les filtres SAW ont une impédance d'entrée de
50 Ohm, mais une sortie haute impédance symétrique de 1 à 2 kOhm.
L'astuce revient à relier les outputs symétriques des deux
SAW ensemble et on retrouve 50 Ohm à la sortie.
Un seul filtre SAW serait suffisant, avec des résultats un peu moins
bons que ceux décrits plus hauts, mais tout à fait acceptables, mais il
faut résoudre le problème de la haute impédance symétrique en
sortie, ce qui est tout à fait possible par des étages amplificateurs
symétriques à tansistors, mais je ne m'y étais pas lancé. Pour un
schéma adéquat, voir
ici.
Il en existe avec des impédances identiques 50 Ohms input / output, mais
je n'en avais pas trouvé à l'époque.
Il faut convertir de 437 MHz à 44 MHz, puis reconvertir vers 437 MHz. Un
seul OL sur 393 MHz suffira ainsi ( mais il faut un splitter après
le LO et deux mixer ) pour reconvertir sur 437 Mhz et
attaquer directement le récepteur DVB-T ( si on est en DVB-T, 2MHz de BW
) sinon il faudra un SUP-2400 en DVB-S.
Note de
HB9AFO:
En implémentant un oscillateur local variable, on peut en faire un
filtre étroit à fréquence variable. Le rêve non?
Henry
propose également un SAW filter plus étroit, pouvant être utilisé
jusqu'à SR 1100 . Ce filtre pourrait faire le bonheur ce ceux qui
tafiquent avec des SR bas, tel le Raspberry ou le logiciel de Michel
F1DOJ, entre SR 125 et SR 1100. Il s'agit du filtre SAW X6959D
également vendu par RF EXTRA, dont voici le link :
www.ebay.ch/itm/ECPOS-44MHz-SAW-B39440-X6959-N201-X6959D-BW-1-7MHz-SIP5D-Qty-10pcs-/161267165303?
Voici le datasheet :
http://rfbayinc.com/upload/files/data_sheet/x6959d.pdf
La bande passante avec deux filtres SAW en série est inférieure à
3 MHz à - 60 db ( 435.5 - 438.5 MHz ) .
Voici le
nouvel émetteur Hides HV-320, petit en taille mais grand en
possibilités:
Sur site Hides
-
Fréquences:
de 100 MHz à 2590 MHz
-
Bande passante: de 1 à 8 MHz
-
Puissance:
max 8mW/437 MHz, 6mW/1260MHz, 2mW/2400MHz
-
Encodage vidéo: MPEG2 et MPEG4 (H264)
-
Alimentation:
entre 5 et 12 Volts (6 Watts constants consommés)
-
Entrées:
HDMI et vidéo composite (CVBS) + son
-
-
Canaux:
Le canal 0 est programmable via un câble USB (livré).
Les autres canaux sont fixes (canaux broadcast) et sélectionnés via
2
poussoirs sur le panneau avant.
-
Vidéo:
L'entrée vidéo composite est numérisée et transmise telle-quelle.
Si on met de la HD sur l'entrée HDMI, la sortie HF se fait en Haute
Définition
Le format vidéo d'entrée n'est pas transformé, il apparaît tel-quel
en sortie.
La HD sort en HD et la vidéo composite en 720 x 576 pixels à 25
images/sec
Programmation
La
programmation de l'émetteur se fait grâce à au logiciel AVSender
Tool Kit installé sur le PC et au câble USB - RS-212C
fournis avec l'émetteur. Il faut mettre le câble en place sur
l'émetteur et plugger son autre extrémité dans une prise USB libre
du PC . En principe le PC doit émettre le bruit habituel "bas-haut"
qui confirme qu'il a reconnu l'insertion d'une fiche USB sur l'une
de ses prises. On peut contrôler que le porte est reconnu en allant
dans le menu [Démarrer/Périphériques et imprimantes] de Windows 7
dans mon cas. On doit trouver le port USB dans la liste et il doit
disparaître et apparaître à chaque fois qu'on enlève et remet la
fiche USB du câble Hides.

Attention: La fiche 3 pins côté émetteur est très fragile et il
m'est arrivé de sortir les pins de son logement en tirant par
inadvertance sur le câble. Je n'avais pas repéré les couleurs des 3
fils au préalable si bien que j'ai dû procéder par essais. Chez moi
les couleurs sont, de gauche à droite lorsqu'on regarde le TX depuis
l'arrière: vert, blanc, noir. Le noir, tout à droite, est la
masse. Le problème est qu'une fois que les pins ont été sorties de
leur fiche plastic, elles tiennent moins bien et ont tendance à ne
pas faire un bon contact à chaque fois. Cela m'a pris quasiment un
jour entier pour m'en apercevoir: ça marche une fois, plus la
seconde, ça remarche, etc...
Le
logiciel contient plusieurs onglets mais seuls les 3 premiers nous
sont utiles. Voilà la configuration standard du canal 0, le
seul qu'on puisse programmer, les autres étant mémorisés dans le
firmware du HV-320:
Media config
Transmission config
TS Info
Après
avoir branché le câble et démarré le logiciel de programmation, la
première opération est de faire reconnaître le branchement du TX au
logiciel en cliquant sur le bouton [Auto detect]. L'émetteur doit
être alimenté en 12 Volts et le canal 0 doit avoir été sélectionné
au préalable au moyen des 2 poussoirs du panneau avant de
l'émetteur. Le message "Found AV Sender at COM11" (ou autre
que 11) doit apparaître. Il faut alors cliquer sur le bouton [Open
/close] pour que la liaison se fasse entre le TX et le logiciel. On
obtient alors le message "AV Sender: IT9919 connected !".
Après avoir cliqué sur "OK", il ne reste plus qu'à cliquer
sur le bouton "Get All Config" pour transférer la
configuration du canal 0 dans le logiciel. On peut alors modifier
les paramètres des 3 premiers onglets à sa convenance. Il ne faut
pas oublier ensuite de cliquer sur le bouton [Set MediaConfig]
pour l'onglet Media Config, [Set Trans Config] pour
l'onglet Transmission Config et [Set TSInfo Config] pour
l'onglet TS Info. Ceci fait, le contenu des 3 onglets aura été
transféré dans la mémoire non-volatile de l'émetteur et y resteront
jusqu'à la prochaine programmation, même si l'émetteur est mis hors
tension.
Le logiciel a quelques petits bugs qui seront certainement corrigés
à terme. Par exemple la communication avec le TX se perd ou le
logiciel se bloque. Il faut alors le redémarrer pour que tout
revienne comme avant. Pas grave mais perturbant lorsqu'on est en
train de tenter de résoudre d'autres problèmes. Le fait alors de
savoir quels autres problèmes peuvent survenir permettent de cerner
celui qu'on veut résoudre, d'où l'importance de se communiquer ses
expériences entre OM's.
Consommation
Le
HV-320 consomme 6 Watts environ, quelle que soit la tension
d'entrée.
Courant consommé: 1.1A sous 5V - 0.6A sous 9V - 0.5A sous 12V
et 0.4A sous 14V
La doc précise qu'il ne faut pas dépasser 12V sur la prise
alimentation, mais c'est surtout pour la version de l'émetteur qui
comporte un ampli de puissance à l'intérieur, qui est probablement
alimenté en direct. Je peux alimenter mon HV-320 jusqu'à 14V sans
problème, je l'ai testé.
La puissance de sortie ne varie absolument pas en fonction de la
tension d'alimentation. La régulation interne est donc très
efficace. Le seul souci qu'on peut avoir est au niveau de la
température de fonctionnement, car l'émetteur chauffe, mais
apparemment sans dommage.
Je n'ai pas eu le courage d'essayer de me tromper de polarité avec
la tension d'alimentation ! Cela arrivera certainement
accidentellement un jour ou l'autre... hi
Fragile
-
Le
HV-320, comme tous les équipements Hides, est assez fragile. Les
prises demandent à être manipulées sans leur faire subir trop de
contraintes mécaniques.
-
La
documentation dit que la sortie HF doit toujours être chargée
faute de quoi l'amplificateur de sortie pourrait être endommagé.
Mais cela concerne surtout la version de l'émetteur qui contient
un ampli de puissance additionnel, pas la version de base du
HV-320. Pour ma part je n'ai hjamais eu de problème, même alimenté
en 12V, le maximum. Mais c'est une précaution de base de ne jamais
mettre en route un TX avec sa sortie HF en l'air.
-
Sur
mon exemplaire, l'EEPROM perd quelquefois son contenu et le canal
0 revient sur sa fréquence par défaut (177... MHz). A
l'enclenchement, l'émetteur n'est plus sur sa fréquence
programmée. Cette perte est en relation avec les
enclenchements-déclenchements me semble-t-il. A voir...
Avec le PA
Branché sur le PA 437
MHz décrit plus haut, avec la sortie du TX réglée à 0.5 mW
(paramètre de programmation à -12), la puissance obtenue est
de 4 Watt avec des épaules à
-30dB.
2016.03.01_Récepteur DVB-T avec des modules SR-Systems
En ce
temps-là, Michel dit à ses apôtres, en fait à son apôtre, c'est-à-dire
lui-même: "grouille-toi de mettre ces modules en service car il me presse
de les voir fonctionner !". Ce qui fut fait. Les modules SR-Systems furent
montés sur une planchette en aggloméré du plus bel effet, quoique
tout-de-même d'aspect quelque peu bricole, et surtout laissant cette belle
électronique à la merci d'évènements extérieurs. Comme par exemple la
chute de la dite planchette sur le sol, électronique contre ce dernier
bien-entendu (principe de la tartine), résultat d'une malencontreuse prise
de pinceaux dans les câbles, chute d'objets sur l'électronique de la
planchette (pinces, objets divers...), et pour terminer dépôt d'une mince
couche de poussière sur les modules au fil du temps. Car il passait le
temps ! On le voit, rien ne fut épargné au brave récepteur SR-Systems
planchette. Et, à l'instar de la trottinette-side-car que
j'avais construite et brutalisai durant mon enfance, contre toute attente
(de camping), il tint le coup, signe de son évidence robustesse.
"Il faut que
tu mettes tout cela en boîtier !" me répétait sans cesse la voix de ma
conscience, "cela va mal finir et ce serait dommage, ces modules t'ont
tout-de-même coûté l'équivalent de pas mal de ménages (ma référence en
terme de rapport travail-pognon)". Ce fut l'étincelle qui fit déborder le
vas ou, ce qui revient au même, le verre d'eau qui mit le feu aux poudres:
je me mis au travail tout de go. Oh n'allez pas croire que tout ne
fut que félicité, lait et miel ! Que non point car le démon (vous savez
celui qui fait méchamment tomber la tartine sur la confiture) veillait.
Mais ce fut raisonnablement rapide, en deux jours l'affaire fut menée à
bien. Et voici ce qui en résultat:

J'aime ces
boîtiers Hammond faits de fonte d'aluminium facile à usiner. Ils sont
solides et relativement étanche à la HF. 125 x 125 x 80 mm, dimension
tout
juste capable de recevoir ces trois modules:


Le tuner
le décodeur MPEG-2
le panneau de commande
Ce récepteur se commande soit à l'aide du panneau de
commande-affichage LCD, soit par la PC, via une liaison RS232-C. Dans ce
cas, chaque module se commande séparément ce qui explique la présence de
deux prises DB9 sur la planchette. Pour éviter de devoir passer
manuellement d'une fiche à l'autre, je n'ai installé qu'une seule prise
RS-232-C avec un commutateur pour passer d'u module à l'autre. On le
voit sur la photo ci-dessous.
Notez que j'ai pris soin de noter les
caractéristiques de cette liaison série au-dessous de la prise: "115200
8N1", ce qui signifie 115200 Bauds, 8 bits, sans parité et 1 stop bit.
Je le fais systématiquement car cela évite de devoir tâtonner lorsque je
veux établir la liaison série. A noter que cette liaison est à 3 fils,
TX, RX et masse, sans handshake, ce qui permet de faire la commutation
au moyen d'un commutateur 2 x 2.
J'utilise le logiciel "Terminal" de Windows sur mon
PC. La liaison s'effectue en fait par un port USB et un câble muni d'un
adaptateur USB-RS232 Logilink qui fonctionne sans driver. On ne peut
plus pratique.
Le récepteur fonctionnant avec un alimentation
externe comprise entre 8 et 16 Volts, j'ai inséré une diode de
protection en série après la prise d'alimentation. Si la tension est
inversée par erreur, la diode ne conduit pas et le récepteur est
protégé. On peut se permettre de perdre les 0,7 V présents aux bornes de
la diode. Dans ce cas, le récepteur commence donc à fonctionner à partir
d'une tension de 8,7V. J'alimente tous mes appareils en 12 Volts afin de
pouvoir les utiliser en portable avec une batterie standard de 12V.
Au final, j'ai obtenu une récepteur compact et
solidement monté , capable de recevoir tout signal DVB-T codé en MPEG-2
avec une bande passante comprise entre 1 et 8 MHz, et ceci entre 145 et
866 MHz. Sa sensibilité est excellente, légèrement supérieure de 1dB
à celle d'un récepteur
Hides HV-110.
Nous avons réussi, F5DB et moi, à nous échanger des
images DVB-T à 2 MHz de bande passante avec une puissance de 1 Watt sur
437 MHz. En passant à 1 MHz, nous avons même atteint la limite de 0,5W !
Et pourtant
nous ne sommes pas à vue et distants de 60km ! L'efficacité du DVB-T
en région montagneuse est extraordinaire.
Ce qui précède le récepteur
<--- Récepteur SR-Systems
de l'antenne via préampli <---
De
gauche à droite:
Injecteur de courant pour alimenter l'ampli de ligne
Ampli de ligne (20dB)
Splitter qui dirige le signal reçu vers le récepteur (à
gauche) et vers le SDR AirSpy (vers le haut)
Injecteur de courant qui alimente le préampli SSB Electronic
en tête de mât
Commutateur manuel émission-réception |
Ce dispositif
me permet de voir le spectre du signal arrivant à l'aide d'un module SDR
AirSpy et du logiciel
SDRSharp sur l'écran d'un notebook. En même temps je peux décoder ce
signal à l'aide du récepteur SR-Systems et l'afficher sur un écran TV.
Cette configuration me permet de recevoir des signaux DVB-T très
faibles, aux limites de ce qui est possible. Je peux aussi commuter la
sortie soit sur le récepteur SR-Systems soit sur le récepteur
Hides HV-110 pour
comparaison.
Tout est presque parfait car ce récepteur ne
décode que le MPEG-2 mais pas le H.264
(= MPEG-4). Par conséquent, il ne peut pas recevoir les images
transmises par une caméra ou un émetteur Hides et ne pourra pas recevoir
les émissions TNT françaises qui passeront toutes en MPEG4 en avril
2016. Mais l'adaptation sera facile: il me suffira d'acquérir le module
HDDecoder (185 Euros) qui switche automatiquement entre MPEG
et H.264. Mais il y aura un peu de mécanique à faire car les sorties
vidéo ne sont pas identiques à celles du module MPEG-2 que je possède.
Au final, je dispose maintenant d'un superbe
récepteur DVB-T, équipé des meilleurs modules du marché. SR-Systems fait
vraiment du très bon travail, ce qui se fait de mieux dans le genre,
mais tout de même au prix d'une dépense assez élevée, 415 Euros pour les
3 modules.
Les émetteurs et récepteurs de la marque chinoise
Hides sont, dans leur catégorie, les moins chers du marchés. Ils
sont néanmoins très performants mais ils ont un défaut: ils sont
fragiles du point de vue mécanique car leurs connecteurs sont des
modèles grand-public. On le voit sur la photo ci-contre, le câble RS232
n'est pas mécaniquement sécurisé et il suffit de le tirer par le câble
pour que les pins du connecteur se sortent et se mélangent... C'est
bien-sûr la contrepartie du prix plus que modeste.
Tout cela m'a incité à installer toute l'électronique
dans un boîtier Hammond en fonte d'alu, bien plus robuste, muni
d'interrupteurs et prises de bonne qualité. J'y ai ajouté quelques
protections utiles lorsqu'on doit manipuler l'engin dans des conditions
adverses, comme par exemple en portable sous la neige.
A ce propos, voici quelques photos de la réception
des images d'Hervé F4CXQ en mobile en Haute Savoie, prises sur mon écran
TV le 5 mars 2016. Le léger moirage provient, comme toujours, de
l'interférence entre l'image affichée et la vitesse d'ouverture de
l'obturateur de l'appareil photo. Hervé se déplaçait dans la région de
Bons-en-Chablais, à environ 30-35 km de chez moi, de l'autre côté du lac
Léman.
Nous n'avons pas trop de choix, SR-Systems ou Hides,
il n'existe rien d'autre à ma connaissance..
SR-Systems (a cessé
ses activités) est ce qui se fait de mieux,
c'est très pro, mais c'est relativement cher. Jusqu'à présent, les
modules ne permettaient que de l'émission ou de la réception en MPEG-2.
Il existe maintenant deux nouveaux modules:
-
Encodeur
H.264 (= MPEG-4) pour l'émetteur Minimod.
Il génère des images en haute définition, ne consomme que 3 Watts et
supporte les formats HD 1920 x 1080 px et SD (PAL, NTSC) avec des
flux entre 1,5 et 31 Mbit/s.
Le son peut être samplé entre 32 et 384 kbit. L'entrée vidéo peut se
faire en YPbPe, CVBS (vidéo composite) et HDMI, avec la résolution
max de 1090p@60Hz.
Son prix est de 450 Euros. Si on désire également
Il faut lui rajouter le
Minimod 5a (DVB-T et T2) pour 900 Euros et le panneau de
commande (80 Euros ) pour en faire un TX DVB-T complet.
Uniquement DVB-T, pas S. Attention il y a aussi les Minimod
avec entrées en ASI, nettement plus chers !
DVB-T: codage MPEG-2, bande passante minimum 1 MHz. Le
Minimod 5 (475 Euros) transmet dans cette norme et aussi en
DVB-S.
DVB-T2:
codage H.264 - MPEG-4. Bande passante minimum 1,7 MHz. Le
Minimod 5a transmet en DVB-T (MPEG-2) et en DVB-T2 (MPEG-4) mais
pas en DVB-S.
-
Décodeur H-264 (= MPEG-4) pour la réception.
Il commute automatiquement entre le MPEG-2 et le MPEG-4 (H.264).
Son prix est de 185 Euros.
Pour en faire un
récepteur DVB-T complet, il faut lui rajouter le module
Tuner NIM DVB-C/T/T2, qui couvre de 145 à 866 MHz (150
Euros) et
module de command-affichage 4 lignes (85 Euros).
SR-Systems vent elle-même ses modules maintenant, Lechner n'ayant
apparemment plus la représentation. La communication se fait par www.sr-systems.de , onglet
"contact". Il faut demander la liste de prix et la communication se
fait en allemand ou en anglais. Tout cela est peu pratique mais le
site est réactif, ce qui compense un peu l'inconvénient de ne pas
pouvoir commander directement en ligne. On peut aussi joindre le
boss Stefan Reimann par mail.
Hides est ce qui coûte
le moins cher tout en étant à la pointe du progrès. Le seul bémol est
la faible qualité mécanique de ces équipements. C'est évidement le
pendant du bas prix.
-
Emetteur DVB-T
HV-320E, codage en H.264 haute définition (HD). Bandes
passantes de 1 à 8 MHz.
Il couvre de 100 à 2590 MHz avec une puissance max de 5-10 mW. Il
est alimenté en 12V.
-
Récepteur
HV-110 reçoit
les deux normes: MPEG-2 et H.264, avec une bande passante comprise
entre 2 et 8 MHz.
Il couvre de 170 à 900 MHz.
On peut commander directement chez Ides en passant
par son portail
http://www.hides.com.tw/index_eng.html. On y trouvera les
descriptifs des produits sur la
page des produits. Le
HV-110 est ici, de même que le
HV-320. Pour la commande, il faut passer par l'onglet "Online
shop" et ensuite sélectionner votre boutique préférée "Ideaz" ou
"E-Bay". Les prix y sont les mêmes et le port est gratuit.
On peut payer par Paypal ce qui facilite considérablement les
transactions. On peut communiquer avec Hides via l'adresse mail
info@hides.com.tw . Cette firme
est une des plus réactives que je connaisse !
Voilà les
paramètres "Transport Stream" TSinfo qu'il faut enregistrer dans le
HV-320
pour pouvoir accéder au relais HB9TV3 sur son entrée 437 MHz DVB-T / 2MHz.
Les PID sont ceux qui sont "normalisés" sur les relais DATV:

|
Hex |
décimal |
ON ID |
1 |
1 |
N ID (Network ID) |
1 |
1 |
TS ID (Transport Stream ID)
|
1 |
1 |
Service ID |
|
|
PMT PID |
64 |
100 |
Video PID |
21 |
33 |
Audio PID |
31 |
49 |

Le TX Hides
HV-320 et le PA 4 Watts au-dessus, largement ventilé (avec mesure de
température)
Mise en boîtier du récepteur HV-110
Récepteur Hides HV-110
DVB-T mpeg-2 et H264, BW entre 2 et 8 MHz
Installation du Xfinder
Le
Xfinder fait office
d'affichage pour le récepteur et d'analyseur de spectre

L'abat-jour
La fixation du Xfinder
Le Xfinder en position
La station
DVB-T mobile se compose donc d'un
émetteur
Hides HV-320, d'un PA de 4 Watts (Darko), d'un
récepteur Hides HV-110.
Le passage émission-réception se fait à l'aide d'un relais coaxial et un
injecteur de courant injecte du +12V dans le câble coaxial (Aircell
5) afin d'alimenter un préamplificateur optionnel. L'antenne est la
Trèfle à
quatre décrite ci-dessous. La caméra est une Gopro-3, avec liaison en
HDMI.
Reçu les images de HB9IAM en DVB-T2, BW 1,7 MHz
en haute définition sur 437 MHz.
Réception encore OK avec
137 mW, 60km sans visibilité
Image reçue photographiée sur l'écran
-
Caméra Sony c-mos CX-730 24Mpix
-
Encodeur H.264 SR-Systems, entrée HDMI
-
Modulateur SR-Systems DVB-T2, sortie 437 MHz,
720P
-
PA hybrid 3 Watts sortie TX
-
Antenne Flexa Yagi 21 éléments
Mon équipement:
Le premier essai a été négatif, je n'arrivais pas
à visualiser l'image. La réception était bonne, les deux bargraphs
presque au maximum, mais l'Amiko refusait d'enregistrer le canal.
Après avoir télécharger le nouveau firmware sur le site d'Amiko et
l'avoir enregistré sur le récepteur au moyen d'une clé USB, l'image est apparue.
Ce DVB-T2 à haute définition est superbe et peut
se recevoir au moyen d'un récepteur commercial tel l'Amiko. C'est un
gros avantage. Par contre, il faut pouvoir émettre à cette norme (DVB-T2
à 1.7 MHz) et, pour le moment, seuls les modules SR-Systems peuvent
le faire.
|