Curious Marc:
https://www.curiousmarc.com/
Marc Verdiel a fait ses études en France
(il doit être Français ou Belge), X , puis une thèse en optronique à
Orsay puis MIT il me semble avant de monter plusieurs sociétés dans
la Silicon Valley puis rachat par Intel, il est maintenant Fellow
Intel, ça lui laisse apparemment du temps et un peu d'argent. il
suffit de regarder son labo. Bref, ce qu'il fait et montre est
passionnant ! Christophe F5HRS
The Computer History Museum, Mountain View, Calfornia US
https://en.wikipedia.org/wiki/Computer_History_Museum
Apollo Guidance Computer
(Curious Marc)
L'ordinateur de guidage d'Apollo 11
-
AGC Part 1:
Restoring the computer that put man on the Moon
Nous nous lançons dans la restauration d'une machine très
rare et historiquement importante : l'Apollo Guidance
Computer, ou AGC.
C'est l'ordinateur révolutionnaire conçu par le MIT à bord
d'Apollo qui a permis à l'homme d'aller sur la Lune (et d'en
revenir !).
Mike Stewart, ingénieur spatial extraordinaire et
encyclopédie vivante de l'AGC, est le fer de lance de cet
effort de restauration.
Dans ce premier épisode, nous installons un laboratoire de
fortune dans sa chambre d'hôtel, quelque part à Houston.
L'ordinateur appartient à un charmant collectionneur privé,
Jimmie Loocke, qui nous a généreusement permis de plonger
dans les entrailles de sa précieuse machine, dans l'espoir
de la restaurer à pleine fonctionnalité d'ici juillet 2019,
l'anniversaire de l'atterrissage d'Apollo 11 sur la Lune.
-
AGC Part 2:
Power supplies test
Mike Stewart donne un aperçu du matériel.
Enthousiasmés par le succès de la vérification des portes du
circuit intégré, nous procédons à la vérification et à la
mise sous tension des alimentations.
Encore une fois, une vidéo assez longue, mais j'hésite à la
découper trop en morceaux de peur de perdre des détails qui
pourraient être importants pour certains.
Faites-moi savoir comment je m'en sors.
-
AGC Part 3:
Main bus B undervolt
En préparation de la mise sous tension de l'AGC, nous testons le
module d'alarme B8, simulons la sous-tension du bus principal
d'Apollo 13 et découvrons que notre mémoire est défectueuse.
Et nous découvrons combien coûtait notre AGC à l'origine.
-
AGC Part 4:
We are "go" for powerup
Le dernier module a été testé correctement.
Il est temps de tenter de mettre sous tension l'AGC et de voir
s'il se réveille de ses 43+ années de sommeil, même sans mémoire
de travail adéquate.
-
AGC Part 4,5:
Bonus material, full logic analyzer trace explanation outcut
Certains esprits curieux ont demandé une version non éditée de
la relecture en dur de la trace de LA que nous avons obtenue
dans l'épisode 4. Votre souhait est par la présente exaucé.
C'est en fait assez intéressant, à condition que vous soyez un
ingénieur curieux et un adepte dévoué de cette restauration.
Les gens normaux, passez votre chemin.
Oh, attendez, est-ce qu'il en reste sur ma chaîne ?
Quoi qu'il en soit, je suis curieux (c'est à mon nom) de voir à
quel point cette vidéo va être populaire.
Réponses fréquentes aux commentaires : Oui, nous connaissons
François Rautenbach et les cordes centrales du Bloc I (
https://youtu.be/WquhaobDqLU ).
Ces cordes sont également de Jimmie et ne sont pas compatibles
avec notre ordinateur du Bloc II Oui, nous sommes en contact
avec Fran
https://youtu.be/UjcfepTdvZI (et plusieurs autres) à
propos de leurs superbes répliques de DSKY.
-
AGC Part 5:
We run a chunk of original Apollo code
Nous n'avons plus le temps pour notre première visite et la
mémoire ne fonctionne pas.
Mais notre petit génie Mike parvient à créer un émulateur de
mémoire FPGA pour l'AGC juste avant notre départ.
L'AGC peut exécuter un extrait d'un programme Apollo original !
-
AGC Part 6:
Restauration update, a new sponsor, and a satellite launch
Une mise à jour sur le travail avec le DKSY, le simulateur de
mémoire de corde, la mémoire centrale et le lancement du
satellite de Mike !
-
AGC Part 7:
Erasable memory module B12
Notre module de mémoire centrale présente un défaut.
Nous nous penchons en profondeur sur sa construction et
effectuons plusieurs mesures pour trouver où se situe le
problème.
Il sera utile de regarder d'abord ma vidéo sur la mémoire
centrale :
https://youtu.be/AwsInQLmjXc .
Cet article de blog de Ken Shirriff donne encore plus de détails
sur la mémoire centrale AGC :
http://www.righto.com/2019/01/inside-
-
AGC Part 8:
A blinkenlight AGC
Dans cette mise à jour, Mike révèle les Blinkenlights cachés de
l'AGC.
-
AGC Part 9:
Unboxing my Apollo IRIG Gyroscope
Je viens de mettre la main sur un véritable gyroscope Apollo
IRIG II lors de la dernière vente aux enchères de RR !
Déballons-le, après avoir jeté un rapide coup d'œil à des
gyroscopes militaires plus « banals » de la collection d'Ed.
Dans cette session, nous nous éloignons de l'ordinateur de
guidage proprement dit et examinons son capteur d'entrée
principal, l'unité de mesure inertielle (IMU).
Je m'étais résigné à utiliser un gyroscope de moindre qualité
avec l'électronique servo Apollo que Jimmie avait donnée au
projet.
Eh bien, plus maintenant, nous pouvons utiliser le vrai
gyroscope.
-
AGC Part 10:
Mike flies Apollo 11 P63, lunar landing, on his hardware replica
Mike Stewart pilote Apollo 11 P63, l'atterrissage lunaire, en
utilisant son nouveau moniteur AGC et ses répliques exactes de
l'AGC.
La réplique du moniteur AGC, un élément clé de l'équipement de
test au sol de l'AGC utilisé par le MIT pour le débogage de l'AGC,
a été construite en prévision de notre prochaine rencontre avec
le véritable AGC.
-
AGC Part 21:
Playing moon landing on our restored Apollo Guidance Computer
Nous jouons à l'atterrissage sur la lune sur le vrai AGC
-
AGC Part 11:
Samtech manufactures NASA-spec contacts for our AGC
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AGC Part 13:
The AGC gets monitored
-
AGC Part 14:
Bringing up fixed rope memory
-
AGC Part 14,5:
Bonus material
-
AGC Part 15:
Recovering lost AGC code
-
AGC Part 16:
Build an electroluminescent glass panel display , an Apollo
DSKY
-
AGC Part 17:
Hooking up the DSKY
-
AGC Part 18:
Repairing erasable memory 2
-
AGC Part 19
Restoration complete
-
AGC Part 20:
Preparing our AGC for flight
-
AGC Part 22:
Module B1 repair, again
-
AGC Part 23:
Flying Apollo 11 landings
-
AGC Part 24:
50th anniversary celebrations
-
AGC Part 25:
Reflecting on the AGC legacy
-
AGC Part 26:
Buy your own AGC
-
DSKY Part 01:
Apollo DSKY restoration

Missions Apollo qui ont été sur la Lune
-
1969
Apollo 11 Neil Armstrong
et Buzz Aldrin (+ Michael Collins)
-
1969
Apollo 12 Charles Conrad et
Alan Bean (+ )
-
1971
Apollo 14 Alan Shepard et
Edgar Mitchell
-
1971
Apollo 15 David Scott et
James Irwin
-
1972
Apollo 16 John Watts Young
et Charles Duke
-
1972
Apollo 17 Eugene Cernan et
Harrison Schmitt
Le système de
communications d'Apollo 11
Notre ami "Curious Marc" ouvre et décrit les deux
modules de communication utilisés en 1969 pour les datas, la voix et
les images. Cette série de Youtube est magnifique. Le commentaire
est en anglais mais vous pouvez enclencher la traduction simultanée
en français dans les paramètres Youtube.

En gros il s'agit d'un transpondeur situé dans le module de commande
qui va vers la Lune et qui a trois voies distinctes mais qui passent
par la même antenne.
Le transpondeur reçoit un signal codé de la Terre vers 2,1 GHz et le
renvoie vers 2,2 GHz après l'avoir amplifié. C'est comme un radar
sauf que le signal n'est pas réfléchit par le module mais reçu et
re-envoyé. Cette fonction permet de déterminer la distance de la
capsule et sa vitesse. La direction de l'antenne au sol (de grandes
paraboles dont une de 60 mètres de diamètres), donne la direction du
point où se trouve le module.
Une autre voie permet d'échanger des datas et de la voix et la
troisième, en modulation de fréquence, les images TV.

Le transpondeur (ci-dessus) utilise un amplificateur à tube à ondes
progressives (il n'y avait pas de transistoors de puissance pour ces
fréquences en 1969) qui sort entre 2 et 11 Watts. C'est donc grâce à
ces 11 Watts que nous avons pu voir les images transmis depuis le
sol lunaire. C'est une performance extraordinaire. Sur Terre, la
puissance démission était de 20 kW, dans de grandes paraboles de
plusieurs dizaines de mètres de diamètre.
C'est émouvant de voir tout ça ouvert sur la table dans cette vidéo:
https://www.youtube.com/watch?v=v49ucdZcx9s
Les vidéos suivantes décrivent la mise en route
de ce système après en avoir fait le reverse engineering.
IBM 1401 computer
(Curious Marc)
-
The vintage IBM 1401 mainframe paying a tribute to Apollo 11
-
The 1959 IBM 1401 compiles and runs Fortran II
Nous essayons de compiler et d'exécuter un programme FORTRAN
simple sur notre ordinateur central IBM vintage de 1959 au
Computer History
Museum.
FORTRAN est un gros effort pour cette machine orientée vers les
affaires, avec 16 Ko de mémoire et un processeur qui n'est pas
du tout destiné aux applications scientifiques.
-
The IBM 1401 mainframeruns"Edith"
Cette remarque politiquement incorrecte va me faire perdre les
quelques précieuses abonnées féminines qui restent sur ma
chaîne.
Mais pour le bien de la recherche universitaire, on nous a
demandé d'exécuter le programme "Edith" sur l'ordinateur central
IBM vintage de 1959 au musée de l'histoire de l'informatique.
Ce qui prouve que plus la technologie évolue, plus les choses
restent les mêmes.
Et j'ai oublié comment prononcer l'alphabet en allemand.
-
1401 demonstration,
Computer History
Museum, 14
octobre 2015
Ken Ross et Paul Laughton en demo
de l'IBM 1401 au Computer History Museum à Mt. View,
Californie
General Automation
Anaheim, California

-
SPC-8 computer
-
SPC-12 computer
-
Adapt-A-Path CNC systems (1974)
-
SPC-16 computer,
SPC-16/40
J'ai particulièrement travaillé sur cet ordinateur-là lorsque
j'étais senior engineer pour General Automation dans les années
70. Mon bureau était au Chemin de la Mouline 2, à Chavannes.
On trouvait le SPC-16 sur des commandes de machines outils (Bobst,
Alusuisse, Giovanola...), comme système de cryptage et de
transmission de données Swift dans les banques (UOB, Crédit
Agricole, Crédit Suisse, UBS, HSBC...), dans des labos (EPFL
fluides), bref un peu partout. Et même à la Migros (Optigal)
pour faire la sélection des porcs et des poulets.
-
18/30 Fortran IV software data sheet
Computer à relais japonais
(Curious Marc)
-
1958 Facom 128B japanese relay computer, still working
This
FACOM 128B was designed in 1958 and built in 1959, and is part
of Fujitsu's (and Japan's) first commercial computers series. It
uses over 5,000 relays, and still works to this day! Samtec and
Fujitsu arranged for me to see this very special machine in
action during a recent visit to Japan.
Systèmes allemands de 39-45
https://www.cdvandt.org/
Emetteur pour sous-marins
Divers
Ordinateurs quantiques

-
Stocke des Qbits,
"bits quantiques" qui peuvent prendre une infinité d'états
-
L'état d'un Qbit ne reste stable que
quelques microsecondes ce qui introduit des erreurs ou du
"bruit" dans les calculs, donc des imprécisions
-
La machine doit être refroidie à -273 degrés
afin que les qbits soient isolés du monde extérieurs afin qu'ils
ne se modifient pas accidentellement.
-
Elle doit être protégée des interférences
magnétiques pour la même raison
-
Fin 2021, IBM dévoilait un ordinateurs avec
127 Qbits et espère arriver à 433 en 2022 et 1121 en 2023.
-
Un ordinateur quantique opérationnel n'est
attendu que pour les années 2030
Questions:
-
En fait de
"quantique", ne serait-ce pas simplement un bit qui peut prendre
un grands nombre d'états par exemple en modifiant son spin?
-
Qu'y a-t-il de quantique là
dedans?
Bases de la physique quantique
-
Superposition quantique:
Dans l'infiniment petit, il existes des particules qui n'ont
pas d'état défini mais qui en prennent
un lorsqu'on les mesure. On pourrait dire qu'avant la
mesure, la particule possède tous les états possibles
superposés. Mais lorsqu'on la mesurée, il y a effondrement
quantique et la particule redevient normale, "0" ou "1".
QUESTION: Comment sait-on que la
particule a tous les états superposés puisqu'on ne peut pas la
mesurer sans la modifier?
-
L'intrication quantique:
On prend un particule sans spin. Elle se désintègre en 2
particules quantiques qui peuvent avoir chacune un spin. On
sépare les 2 particules de plusieurs kilomètres. On mesure le
spin de la première et immédiatement après celui de la deuxième.
On trouve un spin UP pour la première et DOWN pour la seconde.
On pourra mesurer le spin des 2 particules. Si la première est
UP, la seconde sera toujours DOWN.
QUESTION: Comment crée-t-on des
particules quantiques?
Comment peuvent-elles communiquer? En fait elles ne communiquent
pas, elles constituent un seul et
unique système, bien que séparées. Leur état change
plus vite que la lumière parce qu'en fait il n'y a pas de
communication.
-
Dans un ordinateur quantique, les Qbits n'ont
pas que 2 états possibles, ils en ont une infinité. C'est pour
ça qu'ils peuvent calculer plus vite parce qu'ils peuvent
obtenir d'un seul coup tous les états possibles.
-
Un ordinateur quantique à 4 qbits va
calculer 16 fois plus rapidement qu’un ordinateur classique à 4
bits, et ainsi de suite. On
double la puissance d’un ordinateur quantique à chaque fois
qu’on lui ajoute un qbit !
-
Pour un bit classique, on a soit alpha =0 et
béta = 0 (c’est l’état 0), soit alpha = 0 et béta = 1 (c’est
l’état 1). Pour un qbit, ces coefficients (alpha et béta)
peuvent prendre n’importe quelle valeur (tant que alpha 2
+ béta 2 = 1). Un ordinateur quantique fait varier
les coefficients alpha et béta grâce à des portes
quantiques (l’analogue des portes logiques classiques).
au lieu d’avoir une série de bits indépendants les uns des
autres comme dans un ordinateur classique, on les intrique, de
sorte à ce que l’ensemble des qbits dans l’ordinateur forme un
unique système quantique, et non une série de systèmes isolés.
-
Un des algorithmes quantiques
particulièrement prometteurs en informatique quantique
est l’algorithme de Grover, qui
permet de trouver un élément dans une liste : un numéro
de téléphone associé à un nom, le code-barre associé à un
produit, ou n’importe quel élément dans un gros
jeu de données.
Imaginez que vous
ayez un magasin de peinture qui vende 8 produits
différents, chacun doté d’un code-barres :
-
Peinture rouge : 000
-
Peinture jaune : 001
-
Peinture bleue : 010
-
Verte : 011, rose : 100,
magenta : 101, marron : 110,
noire : 111
On cherche à savoir quelle est la
couleur associée à tel ou tel code-barres de manière
automatisée. Évidemment ça paraît absurde tellement le catalogue
de peinture est petit, mais imaginez la même situation avec 5000
couleurs et 5000 code-barres !
Comme les solutions simples ne vous
attirent pas, vous décidez de résoudre le problème avec
la physique quantique ! Vous créez un ordinateur
quantique à 3 qbits, qui se trouvent donc avant toute mesure
dans une superposition de 8 états différents, chacun
correspondant à une peinture. Autrement dit :
-
Peinture rouge : correspond au coefficient
a
-
Peinture jaune : correspond au coefficient
b
-
Peinture bleue : correspond au coefficient
c
-
Verte : d, rose : e,
magenta : f, marron : g,
noire : h
Vous créez aussi un circuit de portes
quantiques qui a la caractéristique « d’augmenter » le
coefficient associé à la peinture recherchée.
Une fois l’ordinateur programmé,
on lui « envoie » un qbit neutre dont les coefficients sont
égaux.
Après avoir fait plusieurs tours
dans le circuit de l’ordinateur, ce qbit va ressortir
dans un état superposé, mais avec le coefficient lié à la
peinture recherché bien plus élevé que les autres. Lorsque l’on
fait une mesure, on peut théoriquement tomber sur n’importe quel
état, mais comme le coefficient associé à un état reflète la
probabilité de tomber sur cet état lors de la mesure, on tombe
avec une quasi-certitude sur le bon état.
Ainsi les algorithmes quantiques sont
souvent probabilistes : ils
ne renvoient pas la bonne réponse à coup sûr,
mais on peut faire en sorte qu’ils donnent la réponse avec une
probabilité très proche de 1.
-
Une porte quantique permet de
modifier l’état d’un qbit, tout comme une porte logique
classique modifie l’état d’un bit. Pour modifier l’état d’un
qbit, on utilise souvent des ondes électromagnétiques envoyées à
une fréquence spécifique.
-
Qu'est-ce qu'un qbit? Comme l’information
à traiter est de nature quantique, le support utilisé
doit être microscopique. Jusque-là, les scientifiques
ont utilisé des noyaux atomiques, des ions, des électrons ou
même de simples photons.
-
Faire en sorte que les qbits gardent leurs
propriétés quantiques malgré leur manipulation via les
portes quantiques est très délicat : c’est surtout sur
ces problématiques que les scientifiques travaillent
actuellement. Le prix Nobel de physique 2012 a été
décerné aux chercheurs qui ont réussi à faire des mesures sur
des objets quantiques sans les détruire, ouvrant de nouvelles
possibilités pour l’informatique quantique.
Sources:
Articled'Olaf
20230725_Technologie quantique: Maîtres des
défauts
Dübendorf, St. Gallen und
Thun, 25.07.2023 - Bruno Schuler lance un projet de recherche
ambitieux avec sa jeune équipe : il va créer des défauts ciblés
dans des couches de semi-conducteurs de la taille d'un atome et
tenter de mesurer et de contrôler leurs propriétés quantiques
avec une résolution temporelle de l'ordre de la picoseconde,
tout en étant précis à l'atome près. Il devrait en résulter des
connaissances fondamentales pour les futurs ordinateurs
quantiques.
Article complet:
https://www.admin.ch/gov/fr/accueil/documentation/communiques.msg-id-96892.html
Le terme de bisulfure de molybdène est
peut-être familier à certains automobilistes et mécaniciens.
Rien d'étonnant à cela : cette substance, découverte par le
chimiste américain Alfred Sonntag dans les années 1940, est
encore utilisée aujourd'hui comme lubrifiant haute performance
dans les moteurs et les turbines, mais aussi pour les boulons et
les vis. Cela est dû à la structure chimique particulière de ce
solide, dont les différentes couches de matériau peuvent
facilement coulisser les unes sur aux autres. Le bisulfure de
molybdène (MoS2 chimique) ne fait pas que bien lubrifier, il est
également possible d'exfolier une seule couche atomique de ce
matériau ou de la faire croître synthétiquement à l'échelle
d'une plaquette. L'isolation contrôlée d'une monocouche de
MoS2 n'a été réalisée qu'il y a quelques années, mais elle est
déjà considérée comme une percée dans la science des matériaux
avec un énorme potentiel technologique. C'est précisément avec
cette classe de matériaux que l'équipe de l'Empa veut maintenant
travailler.
Sa structure stratifiée en couches
atomiques individuelles rend cette substance intéressante pour
les physiciens à la recherche de matériaux de base pour les
nano-ordinateurs de la prochaine génération. Le MoS2 - et ses
parents chimiques, appelés dichalcogénures de métaux de
transition (TMD) - est l'un des sujets les plus "chauds" dans
toute une série de matériaux bidimensionnels (2D). Les TMD sont
des semi-conducteurs 2D et ont une bande interdite directe, mais
uniquement lorsqu'ils sont en monocouche, ce qui les rend
particulièrement intéressants pour les circuits électroniques
miniaturisés ultimes ou les détecteurs optiques. Les propriétés
mécaniques quantiques robustes des matériaux 2D font également
l'objet de recherches intensives pour une utilisation dans la
métrologie quantique, la cryptographie quantique et la
technologie de l'information quantique.
Ce n'est pas seulement le matériau de base
qui compte, mais aussi et surtout la gestion des défauts : Comme
pour le dopage des semi-conducteurs "classiques" dans les
circuits intégrés ou les ions étrangers dans les lasers à l'état
solide, les défauts atomiques sont la partie intéressante, en
particulier pour les matériaux 2D, selon Bruno Schuler.
Des ordinateurs quantiques
ultra-minces ?
Le chercheur de l'Empa veut caractériser
les défauts atomiques dans les TMD à l'aide d'un instrument de
mesure d'un nouveau genre et étudier leur aptitude à servir
d'émetteurs quantiques. Les émetteurs quantiques constituent
l'interface entre deux mondes : le spin de l'électron - le
pendant du couple de l'électron en mécanique quantique - qui se
prête au traitement de l'information quantique, et les photons,
c'est-à-dire les particules de lumière, à l'aide desquels on
peut transmettre des informations quantiques sur de longues
distances sans perte. Les matériaux 2D présentent le grand
avantage que les échelles d'énergie pertinentes sont beaucoup
plus grandes que pour les matériaux 3D, de sorte qu'il sera
probablement possible d'utiliser cette technologie au-dessus
d'un environnement cryogénique - idéalement même à température
ambiante. De plus, les défauts se trouvent obligatoirement à la
surface du matériau 2D, ce qui les rend beaucoup plus faciles à
repérer et à manipuler.
Mais il s'agit d'abord de repérer les
défauts dans la couche bidimensionnelle de MoS2 et d'étudier
avec précision ses propriétés électroniques et optiques. Précis,
cela signifie dans ce cas que l'endroit étudié est exploré à un
angström près. A titre de comparaison, 1 angström correspond à
un mètre, comme 4 cm à la distance Terre-Lune (400'000 km). Et
l'instantané qui enregistre l'excitation électronique du point
quantique doit être précis à une picoseconde (ps) près - 1 ps
est une fraction de seconde aussi petite que 2 jours par rapport
à l'âge de la planète Terre (5 milliards d'années). Ces mesures
ultracourtes et précises à l'échelle atomique fournissent alors
une image très détaillée des processus dynamiques qui se
déroulent à l'échelle atomique et de ce qui influence ces
processus.
Un appareil composé de deux
moitiés
L'appareillage dans lequel les expériences
doivent avoir lieu se trouve déjà dans une pièce au sous-sol du
bâtiment des laboratoires de l'Empa à Dübendorf - là où le sol
est le plus stable mécaniquement. "Nous avons investi plus d'un
an et demi de préparation et de développement pour finaliser
notre montage expérimental", explique Bruno Schuler. "En octobre
2022, nous avons relié les deux moitiés de notre installation et
avons pu mesurer pour la première fois des courants induits par
des ondes lumineuses. Le principe fonctionne ! C'est une énorme
étape dans le projet".
Les deux moitiés avec lesquelles l'équipe
de Bruno Schuler va maintenant travailler sont d'une part un
microscope à effet tunnel (STM). La surface atomique de l'objet
d'expérience est scannée à l'aide d'une pointe ultrafine. Les
scientifiques positionnent la pointe pour l'expérience à un
endroit défectueux, c'est-à-dire un défaut ou un atome
"étranger" dans la structure.
C'est alors que la deuxième moitié de
l'installation, mise en place par le collègue de Bruno Schuler
Jonas Allerbeck, entre en action : Un laser infrarouge de 50
watts envoie des impulsions laser ultracourtes sur un cristal de
niobate de lithium optiquement non linéaire. Cela permet de
générer une impulsion électromagnétique stable en phase dans la
gamme de fréquences des térahertz. Cette impulsion a la
particularité de ne durer qu'une seule oscillation lumineuse et,
grâce à une optique spéciale, elle peut être divisée en une
paire d'impulsions d'excitation et de balayage - qui se
succèdent toutes deux avec un délai variable et permettent de
mesurer la dynamique des électrons de manière stroboscopique.
Un électron "saute" sur le
défaut
Les deux impulsions sont alors envoyées
dans le STM et dirigées vers la pointe de l'échantillon. La
première impulsion détache un électron de la pointe, qui
"rebondit" sur le défaut de la couche bidimensionnelle de
MoS2 et y déclenche une excitation électronique. "Il peut s'agir
soit d'une charge électrique, d'une excitation de spin, d'une
oscillation du réseau ou d'une paire électron-trou que nous
créons à cet endroit", explique Bruno Schuler. "Avec la deuxième
impulsion, nous regardons ensuite quelques picosecondes plus
tard comment notre défaut a réagi à l'impulsion d'excitation, et
nous pouvons ainsi étudier les processus de décohérence et le
transfert d'énergie dans le matériau support".
Bruno Schuler est ainsi l'un des rares
spécialistes au monde à combiner une résolution temporelle
picoseconde avec une méthode capable de "voir" les atomes
individuels. Pour ce faire, l'équipe utilise la localisation
intrinsèque des états dans le système de matériaux 2D afin de
retenir les excitations plus longtemps au même endroit. "Le
microscope à balayage ultra-rapide à ondes lumineuses nous ouvre
de nouvelles perspectives fascinantes sur les processus de la
mécanique quantique à l'échelle atomique, et les matériaux 2D
constituent une plate-forme matérielle unique pour générer ces
états de manière contrôlée", explique le chercheur de l'Empa.
Musée Bolo
La Nuit des Musées du 22
septembre 2023

Site web:
https://www.museebolo.ch/
Jean-Daniel Nicoud Le Smaky

Daniel Roux Les logiciels, Blupi, Crésus
https://www.24heures.ch/portrait-de-daniel-roux-le-papa-de-blupi-amuse-plusieurs-generations-601231142870

Site web:
https://maniabricks.com/index.html
Epsitec:
https://www.epsitec.ch/fr/
Jeux Blupi:
https://blupi.org/
André Guignard La souris

Wikipedia:
https://en.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Guignard
Marielle Stamm Informatique et Bureautique
J'ai moi-même été pigiste dans son journal
"Informatique et Bureautique", lui fournissant des articles
notamment sur les produits exposés dans les salons d'informatique ou
des reportages sur des évènements informatiques locaux. Elle m'avait
proposé de devenir journaliste RP (Registre Professionnel) et de
faire mon stage dans son journal. J'avais décliné l'offre suite la
non publication d'un de mes articles. Le client, également gros
annonceur dans la revue, l'avait trouvé trop critique et ne voulait
pas qu'il soit publié tel-quel. Idéaliste, je ne voulais pas
m'engager dans un métier qui m'imposerait ce genre de situation.
L'ordinateur CORA 1 de Contraves
 
Surprise en visitant le musée: y voir
l'ordinateur Contraves Cora 1
Lorsqu'il est tombé en panne, en
1988 il y a 35 ans, à l'Institut de Photogrammétrie, nous l'avons
remplacé, mon associé Alain Gogniat et moi, par un Mac Intosh
et le soft adéquat pour pouvoir continuer à utiliser
la table
traçante. Pour ma part j'avais développé l'interface hardware et
Alain le soft. Sans ce travail, la table traçante, qui valait
un demi million, aurait été bonne pour la casse.
Ce qui est génial, c'est que j'ai retrouvé
quelques documents de cette opération . Déjà l'amende
reçue de l'EPFL, qui permet de situer exactement la date et l'heure
de l'installation du nouvel interface: le
12 janvier 1988 à 15h45. Le fait aussi que j'aie
stationné plus longtemps qu'autorisé signale que l'installation
n'était pas aussi rapide qu'espérée...

Le schéma de l'interface
L'interface consistait à recevoir les données
asynchrones RS 232/c provenant d'une lecteur de bande perforée 8
bits et à transformer chaque caractère reçu en série en un caractère
parallèle à transmettre au Cora avec le handshake adéquat. On
pouvait également commuter l'entrée du Cora pour recevoir soit les
signaux du lecteur de bande soit celui du Mac Intosh, qui alors
simulait le lecteur de bande. Le contenu de la bande perforée
pouvait aussi être imprimé sur une machine à écrire. Je dois dire
que je ne me souviens plus ce qui était en panne sur le Cora, mais
ce qui est sûr c'est que Contraves n'était plus en mesure de le
réparer (ou alors en demandait un prix prohibitif) ce qui a incité
l'EPFL à nous en confier le dépannage.

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